Christine Lagarde (FMI) confiante pour le Portugal

Par latribune.fr  |   |  226  mots
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Christine Lagarde, toute nouvelle directrice du Fonds monétaire international, dit vouloir "laisser du temps" au Portugal pour que les politiques de rigueur fassent leurs preuves. Elle reste encore évasive sur le dossier grec.

Au lendemain de sa prise de fonctions, Christine Lagarde évoque déjà les "gros dossiers". En haut de la pile, celui du Portugal dont la note vient d'être dégradée par l'agence Moody's. Pour l'ancienne ministre de l'Economie française, il faut laisser du temps au Portugal pour que les politiques d'austérité se mettent en marche. "Le Portugal a engagé dans un programme courageux soutenus par tous les partis politiques", a-t-elle indiqué aux journalistes de France 24. L'agence de notation craignait un nouveau creusement de la dette portuguaise nécessitant un deuxième plan d'aide, à l'exemple de la Grèce.

Lors de sa première conférence de presse en tant que directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde a aussi évoqué le cas de la Grèce pour confirmer la tenue d'une vendredi d'une réunion de son conseil d'administration à ce sujet. Il sera question d'un possible renouvellement de l'aide accordé à Athènes.

Par ailleurs, comme ses prédecesseurs, la Française s'est engagée à réformer l'institution dont elle a pris la tête mardi. Celle qui avait été préférée au mexicain Augustin Carstens promet, elle aussi, de donner plus de poids aux pays émergents.

Enfin, Christine Lagarde a aussi confirmé avoir discuté au téléphone des dossiers en cours avec son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn.