Le FMI devrait débloquer 3 milliards d'euros pour la Grèce

Par latribune.fr  |   |  356  mots
Copyright Reuters
Le conseil d'administration de Fonds monétaire international devrait approuver ce vendredi le déblocage d'une tranche de 3 milliards d'euros afin d'aider la Grèce à rembourser la partie de sa dette arrivant à échéance en juillet.

Le FMI devrait approuver, ce vendredi, une nouvelle tranche d'aide à la Grèce. Cette dernière, d'un montant de 3 milliards d'euros, permettrait à la Grèce de rembourser une part de sa dette. Ce versement fait partie d'un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros mis au point en accord avec l'Union européenne et le FMI l'an passé.

Dans le même temps, les Européens vont tenter de s'assurer de la participation du secteur privé dans un second plan de sauvetage de cet Etat membre de la zone euro. Le risque d'une contagion liée à une aggravation de la crise de la dette grecque devrait peser sur les délibérations du conseil d'administration du FMI.

Le Fonds redoute que la crise gagne d'autres pays comme les Etats-Unis par le biais des marchés financiers, en particulier si la contagion se propage aux banques européennes exposées à la dette grecque.

Samedi, les Européens se sont mis d'accord sur le déblocage d'une tranche de 12 milliards d'euros.

Jusqu'à présent, le programme d'aide n'est pas parvenu à rétablir la confiance dans les finances grecques et un nouveau plan est à l'examen pour couvrir les besoins de financement d'Athènes jusqu'en 2014, les Européens tentant d'y impliquer des créanciers privés.

Pour obtenir cette nouvelle tranche d'aide, le parlement grec a été contraint d'adopter de nouvelles mesures d'austérité le 29 juin.

Il n'est pas certain que Christine Lagarde, nouvelle directrice générale du FMI, préside la réunion du conseil d'administration. La semaine dernière, elle participait aux discussions sur le nouveau plan d'aide en tant que ministre français des Finances.

Mercredi, Christine Lagarde a expliqué à la presse que la crise de la dette dans la zone euro était sa première priorité, sans vouloir préjuger du résultat des discussions à la direction du FMI.

Les discussions avec les banques internationales n'ont pour l'instant pas permis de conclure un accord par lequel les créanciers privés accepteraient de refinancer en partie la dette grecque qu'ils portent sans que cela soit perçu comme un défaut par les agences de notation.