"Une solution durable" pour la Grèce se profile

Par latribune.fr  |   |  279  mots
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Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il ferait tout pour que le sommet de jeudi débouche sur une "solution durable". L'idée d'assouplir les condition d'intervention du fonds de sauvetage fait son chemin... et rassurer les marchés.

Nicolas Sarkozy fera tout pour que le sommet de l'Eurogroupe s'accorde jeudi sur une "solution durable" à la crise grecque, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement français.

La zone euro discute de la possibilité d'autoriser le fonds de sauvetage de la zone euro, le FESF , à étendre des lignes de crédit à des pays et à racheter des obligations sur le marché secondaire, apprend-on mercredi de source autorisée de la zone euro.

Ces idées visent, avec d'autres, à empêcher la crise grecque de s'étendre à d'autres pays de la zone euro, comme l'Espagne ou l'Italie. Elles avaient déjà été évoquées cette année quand la Commission européenne a souhaité assouplir le FESF pour qu'il soit capable de mieux répondre à la crise de la dette souveraine. Mais elles avaient été rejetées, notamment en raison de l'opposition de l'Allemagne.

"Les deux sont sur la table (...) mais l'Allemagne n'est pas encore d'accord", a-t-on souligné.

Le FESF peut déjà acheter, dans des circonstances exceptionnelles, des obligations lors d'adjudications, mais pas sur le marché secondaire.

L'idée de la ligne de crédit flexible s'appuie sur un instrument utilisé par le Fonds monétaire international qui permet d'accorder une ligne de crédit à un pays ayant une politique économique saine, assurant ainsi les marchés qu'il n'aura pas de problème de financements.

Cette solution, même si elle n'est pas encore enterinnée, a suffit à soulager les marchés. Lles valeurs bancaires sont, du coup, en forte hausse ce mercredi. "La rumeur selon laquelle l'Union européenne envisage que le FESF achète des obligations sur le marché secondaire dope les banques", commente un trader.