L'Allemagne a appelé ce mardi à la création d'un "conseil de stabilité" pour la zone euro qui pourrait imposer des sanctions aux pays membres trop dépensiers.
Le vice-chancelier Philipp Rösler, également ministre de l'Economie, souhaiterait également que les Etats membres soient soumis à des tests de compétitivité pour mesurer entre autres la souplesse de leurs marchés du travail. "Nous avons besoin d'un nouveau pacte de stabilité pour l'euro", a-t-il déclaré, précisant que l'objectif est d'assurer la stabilité à long-terme de l'euro. Il présentera cette proposition à ses homologues européens lors de leur prochaine réunion. Il proposera entre autres l'introduction d'un frein budgétaire, basé sur le modèle allemand.
Cette intervention de Philip Rösler, chef de file des libéraux-démocrates (FDP), qui ont formé en 2009 une alliance avec les chrétiens-démocrates d'Angela Merkel, a été coordonnée avec cette dernière, selon une source de la chancellerie, cité par Reuters.
Depuis le début de la crise, Berlin insiste sur le fait que la réduction des déficits budgétaires et la mise en oeuvre de réformes pour renforcer la compétitivité des Etats doivent être exigées en contrepartie des aides financières.