Obama et Bernanke demandent au Congrès de relever le plafond de la dette

Par latribune.fr  |   |  295  mots
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Plus du tout disposé à faire des courbettes aux républicains comme cela a été le cas pendant son premier mandat, Barack Obama à l'orée de son second terme a fait pression sur les républicains en leur rappelant que le sort économique de la nation était entre leurs mains.

Barack Obama a prévenu les républicains de la chambre qu?ils ne recevraient pas de ?rançon en échange (d?un accord) pour avoir permis à l?économie américaine de ne pas s?écraser.? Le 44ième président a rappelé avec fermeté qu?il n?accepterait pas de chantage des républicains qui entendent faire pression en demandant au gouvernement d?effectuer des coupes drastiques dans les budgets de l?éducation, d?aide sociale et de la santé.
Depuis le 31 décembre, l'Etat américain fonctionne juste au-dessous du plafond de la dette actuel, 16.394 milliards de dollars, grâce à des mesures exceptionnelles permettant de gagner du temps, mais sans accord au Congrès, divisé entre démocrates et républicains, l'Etat risque de se retrouver rapidement en défaut de paiement si cette limite n'est pas relevée. Barack Obama a rappelé que les Etats-Unis n?étaient pas une nation de ?mauvais payeurs?. L?avertissement d?Obama a été repris par le président de la Fed, Ben Bernanke. ?Il est très, très important que le Congrès prenne les mesures nécessaires pour éviter que le gouvernement se retrouve dans l'incapacité de payer ses factures", a déclaré M. Bernanke lors d'un colloque à l'Université du Michigan. Relever le plafond de la dette donne simplement au gouvernement la possibilité de payer les factures déjà existantes. Cela ne créé pas de nouvelles dépenses?.
En réponse à l?invective d?Obama, le président de la Chambre des représentant, John Boehner a réaffirmé la position du parti républicain : "les Américains ne soutiennent pas l'idée de relever le plafond de la dette sans réduire les dépenses de l'Etat en même temps". (Source : AFP)