Le G20 veut s'attaquer au secret bancaire

Par latribune.fr  |   |  264  mots
Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G20, le 19 avril 2013, à Washington. Copyright Reuters
Les ministres de Finances des pays du G20 ont également relevé que l'économie mondiale avait évité des "risques majeurs" mais que la reprise restait "inégale" à travers le monde.

L?affaire Cahuzac et l?Offshoreleaks auront laissé des traces. Réunis à Washington, les ministres de Finances du G20 ont ?exhorté toutes les juridictions (Etats, ndlr) à avancer vers l'échange automatique d'informations" bancaires et en à en faire "la règle générale" pour l'ensemble des pays du globe, selon le communiqué publié à l?issue de la réunion. Autrement dit : à lever le secret bancaire.

A l'heure actuelle, les pays liés entre eux par un accord fiscal doivent disposer d'informations détaillées (nom, établissement bancaire...) pour obtenir des renseignements sur un particulier soupçonné d'évasion fiscale. "Il reste encore à faire pour s'attaquer aux problèmes de l'optimisation fiscale et de l'évasion fiscale internationale, notamment via les paradis fiscaux", ont encore reconnu les ministres des principaux pays émergents et développés dans leur communiqué commun.

Reprise ?inégale?

Revenant sur l'état de l'économie mondiale, ils ont estimé que des "risques majeurs" avaient été évités mais que la reprise restait "inégale" à travers le globe, faisant écho aux craintes de fragmentation soulevées cette semaine par le Fonds monétaire international. "Des actions supplémentaires sont requises pour parvenir à une croissance forte, durable et équilibrée", a estimé le G20-Finances.

"La soutenabilité budgétaire dans les économies avancées reste essentielle", a-t-il ajouté. "Les économies avancées vont développer des stratégies budgétaires à moyen terme d'ici au sommet de Saint-Petersbourg", prévu en septembre, réaffirmant les déclarations faites à l'issue de la précédente réunion des ministres du G20 en février.