A Pékin, les prix de l'immobilier flambent...et les divorces avec

Par latribune.fr  |   |  249  mots
Près de 40.000 couples ont en effet rompu leur contrat de mariage au cours des neuf premiers mois de 2013.
Pour échapper à une taxe sur les plus-values immobilières, nombre de couples chinois se séparent officiellement. Explications.

Le phénomène peut surprendre. Pourtant les chiffres sont là. Cette année, le nombre de divorces a flambé à Pékin. Près de 40.000 couples ont en effet rompu leur contrat de mariage dans les neuf premiers mois de 2013, d'après le quotidien de la jeunesse chinois citant les statistiques officielles. Ce qui représente une hausse de 41% par rapport à la même période de l'an dernier.

Cette tendance avait déjà été repérée au mois de mars, alors que le gouvernement central, soucieux de contenir les prix de l'immobilier en limitant la spéculation, venait d'adopter une nouvelle législation prévoyant une taxe de 20% sur les plus-values liées à une vente d'appartements.

Un divorce permet d'intéressantes économies

Quel rapport avec la hausse des divorces ? Une faille législative permet, dans certaines conditions, aux couples possédant deux biens immobiliers de divorcer, de se partager les deux propriétés et d'en revendre au moins une sans impôt. Alors bon nombre de Chinois n'ont pas hésité à sauter le pas quitte à ... se remarier ensuite.

Ce qu'a d'ailleurs confirmé à l'AFP l'expert matrimonial Li Ziwei, ancien fonctionnaire au service d'état civil de Pékin:

La progression inédite des divorces à Pékin "s'explique par l'évasion fiscale de la part de personnes qui tirent bénéfice d'une lacune dans la législation des achats immobiliers".

Alors, pour une "happy end" à l'américaine, à quand l'annonce de l'envolée du nombre de (re)mariages ?