Le Japon conserve sa place de premier créancier du monde occupée depuis 23 ans

Par latribune.fr  |   |  217  mots
La politique énergique de stimulation budgétaire et monétaire promue par le Premier ministre Shinzo Abe a eu pour effet de faire baisser le yen de quelque 20% en 2013.
Les actifs externes nets du pays s'élevaient fin 2013 à plus de 2.000 milliards d'euros. C'est un montant 1,5 fois supérieur à celui détenu par la Chine.

325.000 milliards de yens (2.334 milliards d'euros): c'est le montant sans précédent des actifs externes nets du Japon atteignaient fin 2013. Le ministère des Finances du pays l'a annoncé mardi. Ces actifs représentent plus de 1,5 fois ceux de la Chine, deuxième créancier mondial avec un total de 207.000 milliards de yens, suivie de l'Allemagne (192.000 milliards de yens).

La Chine, 2e créancier mondial

La valeur des avoirs détenus à l'étranger a été dopée par un yen faible, conséquence de la politique de stimulation budgétaire et monétaire promue par le Premier ministre Shinzo Abe. Celle-ci a fait baisser la monnaie nationale de 20% en 2013.

De quoi laisser au Japon sa première place au classements des plus grands créanciers du monde pour la 23e année d'affilée. 

Les actifs bruts ont augmenté de plus de 20%

Les actifs externes bruts du Japon ont augmenté de 20,4% à 797.000 milliards de yens, soit une cinquième hausse annuelle consécutive. L'investissement direct des entreprises japonaises à l'étranger a augmenté d'un montant sans précédent de 13.000 milliards de yens à 117.000 milliards.

La dette externe a également augmenté de 29,1% à 472.000 milliards de yens, soit une quatrième hausse annuelle d'affilée, attestant d'une augmentation des achats de valeurs mobilières et autres actifs nippons par les investisseurs étrangers.