"Pour une femme la faiblesse n'est pas vraiment un défaut" (Poutine)

Par latribune.fr  |   |  240  mots
Le président russe a cependant ajouté que cela ne l'avait pas empêché de rencontrer l'ex-secrétaire d'Etat américaine "lors de différents événements internationaux ou de discuter normalement".
Le président russe Vladimir Poutine a jugé mercredi préférable de ne pas débattre avec les femmes en réponse aux attaques d'Hillary Clinton, qui avait comparé son action en Ukraine à celle d'Adolf Hitler dans les années 1930.

La réponse est acerbe. Pour contrer l'attaque d'Hillary Clinton qui a comparé son action en Ukraine à celle d'Adolf Hitler dans les années 1930, le président russe ne mâche pas ses mots. "Quand les gens dépassent certaines limites de politesse, cela montre leur faiblesse", a ainsi déclaré Vladimir Poutine dans une interview diffusée mercredi soir sur Europe 1 et TF1. Avant d'ajouter:

"Pour une femme la faiblesse n'est pas vraiment un défaut".

"Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes", a insisté Vladimir Poutine. "Quant à Madame Clinton, elle n'a jamais été trop subtile dans ses déclarations".

Une déclaration qui n'a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux. Une possible erreur de traduction aurait lancé la polémique. L'AFP propose en effet une traduction légèrement différente:

"Il vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes".

"Nous pourrions trouver un langage commun"

Le président russe a cependant ajouté que cela ne l'avait pas empêché de rencontrer l'ex-secrétaire d'Etat américaine "lors de différents événements internationaux ou de discuter normalement". "Je pense qu'ici également, nous pourrions trouver un langage commun", a-t-il dit.

Cette déclaration a suscité une réaction de Valérie Trierweiler, l'ex-compagne de François Hollande sur son compte Twitter :