MH17 : l'arrivée des experts sur le site du crash repoussée à lundi à cause de tirs d'artillerie

Par latribune.fr  |   |  324  mots
Des tirs d'artillerie étaient entendus à un kilomètre du site du crash de l'avion malaisien dans l'est de de l'Ukraine. (Photo : Reuters)
Alors que le site est toujours sous le contrôle des séparatistes, des experts accompagnés de policiers néerlandais et australiens devaient se rendre sur place notamment pour sécuriser les lieux et éviter que des éléments de l'avion désintégré ne soient altérés.

Les experts internationaux ont renoncé à se rendre dimanche sur le site où s'est écrasé le Boeing de la Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine en raison de la proximité des combats entre l'armée ukrainienne et les forces séparatistes pro-russes.

Alexander Hug, directeur adjoint de la mission en Ukraine de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a expliqué que la situation sur le terrain n'était pas sûre.

Des tirs d'artillerie étaient entendus à un kilomètre du site du crash de l'avion malaisien dans l'est de de l'Ukraine, dans une zone sous contrôle des séparatistes prorusses, rapporte un photographe de l'AFP.

Éviter l'altération des éléments de l'avion

Alors que le site est toujours sous le contrôle des séparatistes, des experts accompagnés de policiers néerlandais et australiens devaient se rendre sur place notamment pour sécuriser les lieux et éviter que des éléments de l'avion désintégré ne soient altérés.

Le gouvernement ukrainien a annoncé dimanche que ses forces progressaient vers le site du crash.

"Nos soldats veulent aller là-bas et libérer ce territoire afin de permettre aux experts internationaux de mener sans entrave leur enquête et de recueillir toutes les preuves nécessaires pour établir les véritables causes de cette tragédie", a précisé Andriy Lissenko, porte-parole du conseil de sécurité ukrainien.

 Les boîtes noires aux mains des experts

À ce jour, les experts disposent des deux "boîtes noires" de l'appareil, dont les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux pensent "hautement probable" qu'il a été abattu par un missile sol-air de type SA-11 "Bouk" de fabrication russe tiré depuis une zone contrôlée par les séparatistes.

Les rebelles démentent toutefois être impliqués dans la chute du vol MH17 et Moscou nie leur avoir livré des systèmes d'armement antiaérien de ce type.