Un "Snowden bis" irrite l'administration américaine

Par latribune.fr  |   |  325  mots
Edward Snowden, le "lanceur d'alerte" le plus célèbre au monde semble avoir inspiré d'autres "taupes"...
Une nouvelle taupe au sein des services de renseignements américains diffuserait des informations secrètes sur ces derniers, à l'instar d'Edward Snowden, le "lanceur d'alerte" actuellement exilé en Russie.

Il y a eu Bradley Manning. Puis Edward Snowden. Une nouvelle - et encore mystérieuse - taupe pourrait prochainement ajouter son nom à cette liste. L'administration américaine est désormais convaincue qu'une nouvelle source diffuse des informations top secrètes, indique CNN qui cite des sources au sein de cette dernière.

Après la fuite

 La chaîne américaine précise dans un article paru ce 6 août sur son site internet que le gouvernement a conclu à l'existence de ce nouveau "lanceur d'alerte" après la publication en ligne, la veille, d'un article évoquant une très longue liste de personnes suspectées de terrorisme par l'administration Obama. Quelque 40% des noms présents sur cette base de données top secrète ne sont liés à aucun groupe reconnu comme "terroriste" par le gouvernement, indiquent les journalistes à l'origine de ces investigations. Lesquelles reposent notamment sur des documents établis en août 2013, donc après la fuite d'Edward Snowden.

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Cette enquête a été publiée mardi sur le site Intercept, créé par Glenn Greenwald, l'ancien journaliste du Guardian à l'origine des premières révélations sur la NSA reposant sur les documents transmis par le plus célèbre des anciens informaticiens de l'agence de renseignement.

Snowden, une source d'inspiration

Le journaliste lui-même affirmait en juillet sur Twitter qu'une "taupe" était vraisemblablement à l'origine de nouvelles fuites. Quelques mois plus tôt, lors d'une interview en février, il avait même confié à CNN que des "gens ont été inspirés par le courage d'Edward Snowden".

Récemment, des articles publiés dans la presse allemande, notamment par le journal allemand Der Spiegel, sur des pratiques de certains services secrets étrangers ont omis de citer le nom de Snowden, ce qui a pu laisser penser qu'il n'était pas l'une des sources à l'origine de ces articles.

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