L'ONU nomme une commission sur Gaza pour enquêter sur d'éventuels crimes

Par latribune.fr  |   |  241  mots
La Commission d'enquête internationale indépendante va se pencher sur "les violations du droit international commises dans le territoire palestinien occupé, notamment à Gaza, dans le contexte des opérations militaires menées depuis le 13 juin 2014", a précisé l'ONU.
Les Nations unies ont constitué lundi une commission internationale d'experts chargés d'enquêter sur d'éventuels crimes de guerre et violations des droits de l'homme commis durant l'offensive militaire israélienne à Gaza.

"Tribunal fantoche". C'est ainsi qu'Israël a qualifié la commission internationale d'experts constituée lundi par l'ONU. Ces derniers seront chargés d'enquêter sur d'éventuels crimes de guerre et violations des droits de l'homme commis durant l'offensive militaire israélienne à Gaza.

Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien critique :

"Cela fait des années que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est transformé en un 'Conseil des droits des terroristes' dont les pseudo-investigations sont déterminées par avance."

Le Hamas a salué pour sa part cette décision.

Enquête sur "les violations du droit international"

Dirigée par William Schabas, un professeur canadien en droit international, cette Commission d'enquête internationale indépendante va se pencher sur "les violations du droit international commises dans le territoire palestinien occupé, notamment à Gaza, dans le contexte des opérations militaires menées depuis le 13 juin 2014", précise l'ONU dans un communiqué.

Schabas sera assisté du Sénégalais Doudou Diène, ancien rapporteur spécial des Nations unies et expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. Amal Alamuddin, avocate libano-britannique basée à Londres et fiancée à l'acteur George Clooney, figurait initialement dans ce panel. Mais elle a démenti pouvoir y participer, expliquant qu'elle avait trop de dossiers en cours.

La Commission d'enquête doit rendre ses conclusions en mars 2015 au Conseil des droits de l'homme.