Napoléon, "un exemple pour tous les entrepreneurs", selon le roi du poulet coréen

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  313  mots
Un des 19 bicornes ayant appartenu à Napoléon Ier.
Kim Hong-Kuk, fondateur et président du géant agro-alimentaire Harim, a acquis un bicorne de Napoléon pour 1,8 millions d'euros, mué par son estime immense pour l'ex-empereur français.

Quels points communs entre Napoléon et le roi du poulet sud-coréen? "La façon de penser et de prendre les décisions", selon ce dernier. Kim Hong-Kuk, fondateur et président du géant agroalimentaire Harim, a un peu plus assouvi sa grande passion pour l'ex-empereur français en s'offrant pour plus d'1,8 million d'euros un des 19 bicornes lui ayant appartenu, dimanche 16 novembre à Fontainebleau, lors d'une vente aux enchères.

Un chapeau pour "insuffler un vent nouveau à l'esprit d'entreprise"

"Je peux comprendre et me sentir proche de beaucoup d'épisodes de sa vie", a-t-il ainsi justifié son faramineux achat à l'AFP, mardi 18 novembre. Et de s'enthousiasmer: "J'ai toujours tenu en haute estime l'esprit indomptable de Napoléon, pour qui rien n'était impossible [...] J'ai acheté son chapeau pour insuffler un vent nouveau à l'esprit d'entreprise".

"Napoléon n'a pas eu la vie facile quand il était jeune et qu'il voulait réussir, mais il n'a jamais laissé tomber, a ajouté Kim Hong-Kuk. Pendant des années, j'ai admiré son esprit indomptable. Il était optimiste même dans les circonstances les plus difficiles. C'était aussi un leader méticuleux, un exemple pour tous les entrepreneurs, y compris pour moi-même".

Cinq fois le prix estimé

Pour acquérir le bicorne, l'homme d'affaires a versé cinq fois son prix estimé. Et il était prêt à ne pas s'arrêter là si c'eût été nécessaire. Il aurait payé encore davantage pour acquérir le couvre-chef qu'il a qualifié d'"inestimable". "Lorsque les gens pensent à Napoléon, la première chose qui leur vient à l'esprit c'est son bicorne", a-t-il simplement dit.

Le fan de l'ex-empereur français a de la concurrence. Il a expliqué qu'il avait déjà reçu une proposition de rachat de 30% supérieure à la somme versée, mais qu'il n'avait pas la moindre intention de vendre le précieux couvre-chef.