Obama : "On ne peut pas continuer à pressurer des pays en pleine dépression"

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  280  mots
Barack Obama s'est par ailleurs montré inquiet du faible taux de croissance en Europe.
Le président américain a reconnu que la Grèce avait "un terrible besoin" de réformes mais qu'"il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25%".

Barack Obama, un soutien de poids pour Athènes ? Lors d'une interview diffusée dimanche 1er février sur CNN, le président américain a évoqué la crise grecque. Il a estimé qu'on "ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression". Et de préciser: "A un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes."

Obama reconnaît "un terrible besoin" de réformes

Obama a reconnu que la Grèce avait "un terrible besoin" de réformes, mais qu'"il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25%. A la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter".

Le président américain a ajouté qu'il espérait que la Grèce resterait dans la zone euro, mais que cela demanderait "des compromis de tous les côtés".

Inquiétudes concernant la croissance européenne

Barack Obama s'est par ailleurs montré inquiet du faible taux de croissance en Europe:

"La prudence fiscale est nécessaire, les réformes structurelles sont nécessaires dans beaucoup de ces pays, mais ce que nous avons appris de notre expérience aux Etats-Unis (...) c'est que la meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c'est de faire de la croissance", a-t-il déclaré.

Et le président américain d'insister: "Quand vous avez une économie qui est en chute libre, il faut qu'il y ait une stratégie de croissance, et pas seulement des efforts pour pressurer de plus en plus une population qui souffre de plus en plus."