Libye : attaque contre un champ pétrolier dont Total détient des parts

Par latribune.fr (avec Reuters)  |   |  214  mots
Total n'a pas encore confirmé la présence de personnel sur le site pétrolier.
Selon Total, contacté par La Tribune, toute activité d'exploitation sur le site avait été stoppée en décembre. Il n'y a pas d'occidentaux parmi les victimes de l'attaque, affirme le gouvernement français.

Publié le 04/02/2015 à 10:54. Mis à jour le 04/02/2015 à 13:14.

Le groupe pétrolier français Total a déclaré mercredi 4 février avoir été informé d'une attaque armée contre le champ pétrolier de Mabrouk, au sud de la ville de Syrte, en Libye.

Ce site est opéré la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) au travers de Mabruk Oil Operations, une coentreprise dans laquelle le groupe Total a une participation.

De source diplomatique française selon Reuters, l'attaque aurait été menée par une branche locale du groupe djihadiste Etat islamique et elle aurait fait quatre morts parmi le personnel de la société libyenne, qui employait sur place 56 Libyens et Philippins. La région de Syrte, où se trouve le champ pétrolier de Mabrouk, est un bastion du groupe islamiste extrémiste Ansar al Charia.

"Pas d'Occidentaux" parmi les victimes

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a indiqué en fin de matinée qu'il n'y avait "pas d'Occidentaux" parmi les victimes de l'attaque.

Selon Total, contacté ce matin par La Tribune, la production sur le site avait été complètement arrêtée en décembre dernier. Et tout le personnel de Total en avait été retiré en 2013, en raison de la détérioration des conditions de sécurité.