Washington appelle à calmer le jeu entre Athènes et l'Europe

Par latribune.fr  |   |  289  mots
Les Etats-Unis ont appelé vendredi Grecs et Européens à "calmer le jeu" et à trouver un compromis à l'heure où Athènes tente de s'affranchir de son programme d'aide international
Au cours d'une discussion téléphonique avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le secrétaire au Trésor Jacob Lew a "exhorté toutes les parties à calmer le jeu et à concentrer leurs efforts sur un moyen pragmatique d'aller de l'avant".

Les Etats-Unis ont appelé vendredi Grecs et Européens à "calmer le jeu" et à trouver un compromis à l'heure où Athènes tente de s'affranchir de son programme d'aide international, a indiqué le Trésor américain. Au cours d'une discussion téléphonique avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le secrétaire au Trésor Jacob Lew a "exhorté toutes les parties à calmer le jeu et à concentrer leurs efforts sur un moyen pragmatique d'aller de l'avant", a indiqué un porte-parole dans un communiqué.

Après un sommet qui a permis de renouer le dialogue entre Athènes et ses partenaires européens jeudi, tous les acteurs doivent se retrouver lundi pour un Eurogroupe à haut risque sur fond de craintes d'une sortie de la Grèce de la zone euro ("Grexit"). Le sommet de lundi offre une "opportunité importante" de parvenir à des "résultats concrets", a commenté la porte-parole du Trésor.

Les Etats-Unis prêts à travailler avec la Grèce

Emmené par le parti de gauche radicale Syriza, le nouveau gouvernement à Athènes veut mettre un terme au plan d'aide international massif qui lui a été accordé en échange d'une cure d'austérité drastique et souhaite son remplacement par un mode d'assistance moins contraignant.

Au cours de sa discussion avec Alexis Tsipras, Jacob Lew s'est dit "prêt à travailler" avec les autorités grecques au moment où elles sont engagées dans l'élaboration d'un programme de réformes "concrètes et généralisées". Début février, le président Barack Obama avait donné du poids au credo anti-austérité de Syriza en affirmant que la Grèce ne pouvait plus continuer à "être pressurée" vu la dégradation du niveau de vie de la population.