Athènes évoque à nouveau le spectre d'une sortie de la zone euro

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  243  mots
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La Grèce devra quitter la zone euro si elle ne parvient pas à un accord avec ses bailleurs de fonds internationaux sur son deuxième plan de renflouement de 130 milliards d'euros, a déclaré ce mardi un porte-parole du gouvernement.

"L'accord de sauvetage doit être signé, sans quoi nous nous retrouverons hors des marchés, hors de l'euro", a précisé Pantelis Kapsis au micro de Skai TV. "La situation sera bien pire."

Athènes a entamé une course contre la montre pour tenter de conclure un accord avec l'Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et ses créanciers privés sur les modalités du plan présenté début décembre avant d'importantes échéances sur sa dette en mars. Le pays pourrait se retrouver en défaut si aucun accord n'était conclu d'ici-là.

Interrogé pour savoir si le gouvernement allait appliquer des mesures d'austérité supplémentaires pour compenser le dérapage budgétaire de l'an dernier, le porte-parole du gouvernement de coalition dirigé par Lucas Papadémos a déclaré : "nous verrons. Des mesures additionnelles pourraient être nécessaires."

Les discussions avec les banques et établissements financiers privés détenant de la dette grecque, aspect clé d'un futur accord, sont particulièrement difficiles, a-t-il poursuivi. "Les trois ou quatre prochains mois sont les plus cruciaux et c'est la raison pour laquelle ce gouvernement existe", a-t-il dit.

Dans un message diffusé pour le Nouvel An, le Premier ministre Lucas Papadémos a déclaré que la Grèce allait connaître en 2012 une nouvelle année difficile mais qu'elle devait persister sur la voie des réformes afin de rester dans la zone euro.