Après la note de l'Italie, S&P dégrade celle de 34 banques italiennes

Par latribune.fr avec AFP et Reuters  |   |  239  mots
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L'agence de notation Standard & Poors a abaissé vendredi les notes de trente-quatre banques italiennes dans la foulée de la dégradation de deux crans de la note souveraine de l'Italie en janvier.

Standard & Poor's a annoncé vendredi avoir abaissé la note de crédit de 34 banques italiennes, dont celles d'UniCredit et d'Intesa Sanpaolo, citant de moindres capacités de refinancement de leur dette de gros et la perspective d'une faible rentabilité.

Ce déclassement vient de la foulée de l'abaissement de la note de la dette souveraine de l'Italie, à "BBB+", annoncé le 14 janvier par l'agence de notation, qui avait ce même jour dégradé neuf pays de la zone euro, dont la France.

 

Les principales institutions financières du pays sont ainsi dégradées par l'agence de notation, dont les banques UniCredit, Intesa Sanpaolo, Banca Nazionale del Lavoro et Mediobanca, qui sont dégradées à BBB+ avec perspective négative.

S&P avait abaissé le 13 janvier à BBB+ la note de l'Italie en raison du poids de la dette du pays, de l'ordre de 120% du PIB.

Le chef du gouvernement italien Mario Monti a pris une série de mesures pour relancer l'économie et réduire la dette qui permettent à la péninsule de bénéficier d'une forte détente de ses taux d'emprunt sur les marchés, désormais autour de 6% à dix ans alors qu'ils s'inscrivaient encore fin 2011 autour de 7%, un niveau jugé insoutenable sur la durée.

L'Italie, qui ploie sous une dette colossale de 1.900 milliards d'euros compte émettre au total cette année près de 450 milliards d'euros d'obligations à diverses échéances.