La dette italienne atteint un nouveau record

Par latribune.fr  |   |  275  mots
Copyright AFP - Le palais du Quirinale à Rome, résidence officielle du président de la République italienne
Elle s'établit désormais à 1.953,8 milliards d'euros en janvier, selon les chiffres dévoilés ce jeudi. Par rapport à décembre, la dette italienne a augmenté de 37,9 milliards d'euros en raison notamment de facteurs saisonniers, de la hausse des taux d'intérêt et du versement de la participation italienne au fonds européen de secours.

La dette publique italienne a atteint un nouveau record en janvier à 1.935,8 milliards d'euros en raison de facteurs saisonniers, de la hausse des taux d'intérêt et du versement de la participation italienne au fonds européen de secours, a annoncé jeudi la Banque d'Italie.

La dette a progressé de 37,9 milliards d'euros par rapport à décembre.

Cette progression s'explique "principalement" en raison de l'augmentation des "disponibilités du Trésor auprès de la Banque d'Italie" à 32,6 milliards d'euros, une hausse qui "intervient régulièrement en cette période de l'année", a expliqué la banque centrale.

La hausse du déficit public en janvier à 4 milliards contre 1,5 milliard un an plus tôt - sous l'effet de la hausse des taux d'intérêt qui ont fait augmenter le service de la dette et du versement de la participation au FESF, le fonds de secours europée - a également pesé.

L'Italie, dont la dette représentait 120,1% de son PIB fin 2011, a été prise pour cible à la fin de l'année dernière par les marchés qui craignaient qu'elle ne soit emportée à son tour par la crise de la dette.

Face à cette situation, le chef du gouvernement Mario Monti a fait adopter en décembre un nouveau plan de rigueur qui doit permettre d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2013 et qui a redonné confiance aux investisseurs.

Depuis le début de l'année, le pays bénéficie d'une très forte détente de ses taux d'emprunt qui évoluent pour les titres de référence à dix ans sous la barre des 5%, contre 7% fin 2011, un niveau jugé insoutenable sur la durée.