Les bonnes et mauvaises notes de la Commission aux pays européens

Par latribune.fr  |   |  316  mots
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Bruxelles a tapé sur les doigts de l'Espagne, des Pays-Bas et de l'Italie. Mais a loué l'Allemagne et la Hongrie.

Outre la France, Bruxelles a également donné de mauvais points à plusieurs autres pays européens, à commencer par l'Espagne. « Alors que l'ajustement des déséquilibres est en cours, l'absorption de grands stocks de dettes internes et externes et la réallocation des ressources libérées par le secteur de la construction prendra du temps pour restaurer des conditions plus équilibrées », souligne le rapport de la Commission concernant le Royaume.

Pour l'Italie, la Commission note que « le niveau de dette publique est une source d'inquiétude, notamment compte tenu de la faible performance de croissance et des faiblesses structurelles » du pays. Bruxelles recommande à la Péninsule de faire plus pour lutter contre l'évasion fiscale. Les Pays-Bas sont aussi dans le viseur de Bruxelles qui estime que les Néerlandais ne font pas des efforts suffisants. « Contraints par un contexte politique hautement complexe, les Pays-Bas ont adopté un nombre limité d'initiatives de grande envergure », note ainsi le rapport.

Un satisfecit pour l'Allemagne

Chypre, avec sa forte exposition au secteur bancaire grec, sa faible croissance et son déficit budgétaire, est également une source d'inquiétude pour Bruxelles qui souligne également la « surchauffe » de l'économie de la Slovénie. La Commission a également attribué des satisfecit à plusieurs pays du « nord », à commencer par l'Allemagne qui est louée pour les signes de rééquilibrage de son économie et pour la réduction de ses déficits. Bruxelles a, du reste, demander le retrait de la procédure de déficit excessif qui visait encore Berlin. Parmi les autres bons élèves, on trouve sans surprise la Finlande et l'Autriche, mais aussi la Hongrie. La Commission qui fustigeait voici encore quelques mois le gouvernement de Budapest loue à présent ses efforts de réduction des déficits et demande la levée du blocage de l'aide de 500 millions d'euros prévue pour le pays des Magyars.