Syriza et Nouvelle Démocratie au coude à coude en Grèce

Par latribune.fr, avec agences  |   |  192  mots
Antonio Samaras, leader du parti de centre droit Nouvelle Démocratie, après avoir voté ce dimancheCopyright AFP
Aucune majorité ne s'est dégagée du nouveau scrutin grec, faisant craindre une nouvelle situation de blocage politique, comme lors du scrutin de mai.

Est-ce un retour à la case départ ? Si l'on en croit  les sondages aucun parti n'obtiendrait de majorité pour gouverner la Grèce et, seule la constitution d'une coalition pourra permettre au pays d'avoir un gouvernement.

Selon les projections, la parti de la gauche radicale Syriza et les conservateurs de Nouvelle Démocratie évolueraient chacun dans une fourchette de 27% à 30%. Le parti qui terminera en tête bénéficiera d'un "bonus" de 50 députés supplémentaires, comme le prévoit la constitution. Les socialistes du Pasok arriveraient en troisième position entre 11 et 15%, les Grecs indépendants (centre-droit) entre 6% et 9%, la Gauche démocratique (centre-gauche) entre 6% et 9%, Aube Dorée, le parti néo-nazi, entre 6 et 8% et le parti communiste (KKE), entre 4 et 7%.

Le scénario du scrutin du 6 mai pourrait donc se renouvelé cett fois-ci, avec un blocage entre les deux premiers partis (droite Nouvelle Democratie et gauche radicale Syriza) qui en mai n'étaient pas parvenus à s'entendre pour former un exécutif de coalition, au grand dam des Européens et des créanciers du pays, créant une incertitude dommageable pour l'avenir du pays dans la zone euro.