Les Grecs appelés à faire front contre l'austérité

Par latribune.fr  |   |  199  mots
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Journée de mobilisation en Grèce où les principaux syndicats du pays ont appelé à une grève nationale de 24 heures contre l'austérité.

Nouvelle épreuve du feu pour Antonis Samaras, le Premier ministre grec. Un appel à la grève générale a été lancé dans le pays ce mercredi. Transport maritime, aérien, commerces, hôpitaux, musées... les arrêts de travail pour protester contre l'austérité auxquels ont appelé les principaux syndicats du pays devraient toucher tous les secteurs de l'économie. Plusieurs rassemblements sont prévus à travers le pays. Et pour tenter d'éviter que ne nouvelles émeutes n'éclatent dans les grandes villes, la présence policière a été renforcée. En février dernier, des manifestations anti-rigueur avaient dégénéré.

Pendant ce temps, à Berlin, Angela Merkel et Christine Lagarde, la directrice du FMI devraient évoquer la situation du pays qui attend toujours le feu vert de la Troïka (UE-BCE-FMI) pour le versement d'un tranche d'aide internationale. Or, celle-ci est justement conditionnée à la mise en oeuvre du programme d'austérité décrié par une partie des Hellènes.

Par ailleurs, cette nouvelle journée de mobilisation en Grèce succède en outre à celle qu'on vécu les Espagnols, mardi et qui a été marquée par des affrontements avec la police.