La coalition grecque perd deux sièges

Par latribune.fr  |   |  291  mots
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Un député a quitté la majorité, un autre s'en est fait exclure. Leur point commun : le rejet du nouveau plan d'austérité d'Athènes sur fond de sondages inquiétants.

Grogne au sein de la coalition gouvernementale en Grèce. Ce lundi, un député du parti de la gauche démocratique (Dimar) a annoncé qu?il quittait son groupe parlementaire pour rejoindre l?opposition. Giannis Michelogiannakis s?est élevé contre le nouveau train de mesures annoncé par le premier ministre Antonis Samaras.

Exclusion

Un peu plus tôt dans la journée, on apprenait qu?un député du parti conservateur Nouvelle Démocratie (ND) avait été exclu de son groupe après avoir annoncé qu?il voterait « contre des mesures qui plongent les plus faibles et paupérisent les classes moyennes. » Antonis Samaras a demandé rapidement son exclusion pour affirmer sa volonté de ne pas tolérer d?écart dans son camp.

Plan de 13,5 milliards d?euros

La majorité d?Antonis Samaras, formée outre de ND et de Dimar, du Pasok social-démcrate, peut cependant encore s?appuyer sur une large majorité de 176 des 300 membres de la Vouli, l?assemblée nationale hellénique. Les membres du gouvernement mettent actuellement la dernière main au plan de 13,5 milliards d?euros réclamé par les bailleurs de fonds et alors que la troïka des représentants du FMI, de la BCE et de la Commission européenne.

Sondages inquiétants

Les sondages sont de plus en plus inquiétants pour la coalition. Selon le dernier d?entre eux, publié par Athens News, la coalition de la gauche radicale, Syriza, serait en tête avec 30,5 % des intentions de vote ( +0,5 point sur un mois), tandis que ND obtiendrait 27 % (-1) et le parti néo-nazi Aube Dorée 14 % (+2). Le Pasok , lui, ancien parti de masse, n?obtiendrait plus que 5,5 % des voix et serait sixième, Dimar ne glanant pas plus de 4 %.