Grèce : nouveau plan de rigueur, nouvelle grève générale

Par latribune.fr  |   |  286  mots
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Le Parlement grec doit adopter ce mercredi un nouveau train de mesures d'économies budgétaires, avec, en vue, l'espoir d'obtenir une nouvelle tranche d'aide de la part de ses créanciers. Les principaux syndicats du pays ont appelé à la grève générale.

Le Parlement grec doit voter un nouveau plan de rigueur ce mercredi soir. Un programme imposé par ses créanciers, au premier rang desquels figure l'Union européenne. Athènes espère recevoir lundi 12 novembre une nouvelle tranche d'aide de 31,2 milliards d'euros. Mardi, le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'est dit mardi "très optimiste" sur le fait que la Grèce serait à même de mener la cure de rigueur nécessaire en dépit d'une grève de 48 heures pour protester contre cette politique d'austérité.

13,5 milliards d'euros

Les économies - 13,5 milliards d'euros sur la période 2013-2014, puis 5 milliards supplémentaires d'ici à 2016 -  prévoient des coupes dans les salaires et retraites, la réduction du nombre des fonctionnaires et une dérégulation accrue du marché de travail. "Nous avons soutenus ces mesures, nous sommes déjà engagés à les mettre en oeuvre (...) elles sont dures mais l'alternative c'est un défaut désordonné", à justifié Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances lors d'un débat houleux devant les députés grecs. La coalition au pouvoir s'emploie à faire passer en force son programme de 500 pages de peur que certains législateurs ne bloquent le texte. Le projet de budget pour 2013 doit quant à lui être voté dimanche.

Troisième grève générale en deux mois

Face à ce nouveau train de rigueur, une grève générale de 48 heures à été lancée à l'appel des principaux syndicats du pays. Il s'agit du troisième mot d'ordre de ce type lancé en deux mois par les deux principales centrales syndicales du pays contre les coupes dans les dépenses et contre les réformes promues par le gouvernement d'Antonis Samaras.