Crise en zone euro : Juncker estime qu'un pic a été franchi

Par latribune.fr  |   |  266  mots
Jean Claude Juncker, président de l'Eurogroupe. Copyright Fred MARVAUX/REA
Le président de l'Eurogroupe a par ailleurs exclu la possibilité d'une décote de la dette souveraine de Chypre et considéré que l'aide financière prévue pour aider la Grèce serait versée dès la semaine prochaine

Ce matin, alors que François Hollande s'exprimait au micro d'Europe 1, le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker était de son coté l'invité de la radio allemande Deutschlandfunk.

Au sujet de Chypre, qui négocie un plan d'aide international avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), il a exclu la possibilité d'une décote de la dette souveraine de l'île méditerranéenne, soulignant qu'il en allait de la crédiblité de la zone euro. "Nous n'avions pas parlé de tous les pays utilisant le grec comme langue, seulement la Grèce", a dit Jean-Claude Juncker, en référence à la décote consentie par les investisseurs pour les titres de dette émis par Athènes.

"Je m'attends à ce qu'une décote ne fasse pas partie des instruments qui seront utilisés en premier (pour Chypre). Pour ma part, je veux exclure cette possibilité."

Confiant sur la Grèce

Concernant le cas grec, Jean-Claude Juncker s'était exprimé jeudi à l'occasion d'une réunion des minitres des Finances de la zone euro. Il s'est dit persuadé que le programme d'assistance à la Grèce allait repartir sur des bases saines et que l'aide financière prévue serait versée dès la semaine prochaine.

"Nous sommes disposés à adopter différentes mesures pour qu'il en soit ainsi, pour autant que la Grèce ait respecté ses engagements", a-t-il déclaré, estimant par ailleurs qu'il n'était pas certain qu'Athènes ait besoin de mesures supplémentaires pour atteindre l'objectif d'une dette ramenée à 124% du produit intérieur brut (PIB) en 2020.

avec agences