Angela Merkel se dit "prête à discuter" avec David Cameron

Par latribune.fr  |   |  277  mots
David Cameron et Angela Merkel - DR
Après le discours de David Cameron sur la place de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne et l'annonce officielle de son projet de référendum, la chancelière allemande a répondu qu'elle était "prête à discuter".

Un couple "germano-britannique" serait-il en train de se former? La réponse ouverte d'Angela Merkel aux propositions de David Cameron tend à le laisser penser. "Nous sommes prêts à discuter des souhaits britanniques", a ainsi déclaré la chancelière allemande mercredi soir, quelques heures après le discours de son homologue britannique. Celui-ci y annonçait une renégociation de la place de son pays au sein des institutions européenne et proposait d'organiser un référendum sur la sortie ou le maintien de son pays au sein de l'UE, s'il remporte les législatives 2015.

Retournement

A cette prise de position, Angela Merkel a répondu que "l'Allemagne et moi-même voulons que la Grande-Bretagne soit une partie importante et un membre actif de l'Union européenne". Ouvrant la porte aux discussions, elle a cependant précisé: "nous devons trouver le bon compromis", ajoutant que les discussions avec Londres seraient engagées mais qu'elles prendraient plusieurs mois. Un changement pour le moins radical de ton après les négociations sur le budget européen fin 2012 qui avaient fait apparaître des tensions entre le Premier ministre britannique et la chancelière allemande. Le projet de référendum sur l'Europe, agité par le premier depuis plusieurs mois, faisait en outre l'objet d'inquiétudes à Berlin. Le ministre Allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle s'en est même ému dans les colonnes du Spiegel le 11 janvier.

Hollande moins conciliant

En France, en revanche, François Hollande s'est montré beaucoup moins conciliant qu'Angela Merkel. Pour le président français, il est impossible de renégocier avec l'UE. Pour lui: "L'Europe doit se prendre telle qu'elle est."