Au Royaume-Uni, Twitter demande pardon aux femmes qui ont subi des attaques sexistes

Par latribune.fr  |   |  335  mots
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Contre des attaques sexistes qui se sont multipliées outre-Manche, la direction du réseau social présente ses excuses et promet d'agir contre les abus. Une histoire qui rappelle des déboires similaires en France.

Non, on ne peut pas tout écrire sur Twitter. Outre-Manche, la direction du site s'est excusée pour les messages d'insultes sexistes reçus ces dernières semaines par des membres du Parlement, des journalistes et des utilisatrices anonymes, qui défendaient notamment la candidature de Jane Austen pour figurer sur les billets de 10 livres. Une commission d'enquête a même été mise en place. "Je demande personnellement pardon aux femmes qui ont été attaquées sur Twitter", a écrit Tom Wang,le patron du site outre-Manche. 

 

"Nous pouvons faire plus et nous le feront pour protéger les utilisateurs contre les injures. C'est notre engagement", a ajouté le cadre de Twitter.  

 

 

 

Le site affichera désormais un bouton permettant de signaler des contenus jugés inadmissibles (qui contiennent des menaces ou des attaques ciblées contre une population).

En France, les auteurs de tweets racistes devront être démasqués

Ce n'est pas la première fois que le site de micro-blogging affronte les limites de la liberté d'expression. En France, des tweets homophobes et racistes ont ainsi provoqué des vagues de protestation l'an dernier. De sorte qu'en janvier 2013, la justice a décidé de sévir contre ces tweets qui contreviennent à la loi. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris que la plateforme américaine devrait coopérer pour divulguer l'identité des auteurs de tweets antisémites ou racistes.

Le coup de pression des annonceurs sur Facebook

Sur les réseaux sociaux, les questions éthiques peuvent bel et bien poser des problèmes de nature économique. Ainsi Facebook, qui a également eu affaire à des campagnes sexistes, a-t-il choisi de censurer des images jugées offensantes afin de rassurer des annonceurs qui l'avaient menacé de boycott.