Royaume-Uni : le chômage au plus bas depuis fin 2008, le pouvoir d'achat en hausse

Par latribune.fr avec AFP  |   |  261  mots
Le pays compte ainsi 1,96 million de chômeurs recherchant un emploi et 9,03 millions de personnes qualifiées d'"économiquement inactives".
Pendant les trois mois achevés fin octobre 2014, le salaire moyen des Britanniques a augmenté de 1,4% en comparaison annuelle. Le taux de chômage est resté stable à 6,0%.

Les chiffres publiés mercredi 17 décembre par l'Office des statistiques nationales (ONS) du Royaume-Uni sont encourageants pour l'économie britannique. Alors que ces dernières années les salariés avaient souffert d'un abaissement de leur pouvoir d'achat, rogné par une progression de l'inflation plus rapide que celle des salaires, pendant les trois mois achevés fin octobre 2014 le salaire moyen (hors bonus) des Britanniques a augmenté de 1,4% en comparaison annuelle.

Il est ainsi resté légèrement au-dessus du niveau de l'inflation (1,3% en octobre sur un an), indiquant une très légère progression du pouvoir d'achat. Sur 30,8 millions de personnes au travail dans le pays, 73% travaillent à plein temps et 27% à temps partiel.

455.000 chômeurs de moins qu'il y a un an

Le taux de chômage est par ailleurs resté stable à 6,0% pendant le même trimestre, au plus bas depuis fin 2008. Le pays compte ainsi 1,96 million de chômeurs recherchant un emploi, 455.000 de moins qu'un an plus tôt. A ceux-ci s'ajoutent 9,03 millions de personnes ne travaillant pas et ne recherchant pas d'emploi, qualifiées d'"économiquement inactives", soit 22,3% de la population en âge de travailler.

Bien que moins bonnes qu'espéré, ces données sur le chômage  "montrent que le marché du travail continue d'avancer dans la bonne direction", selon James Knightley, analyste chez ING.

"Combiné à un retour de la confiance des consommateurs à ses niveaux d'avant la crise financière internationale, tout cela devrait doper les dépenses de consommation et permettre au PIB du Royaume-Uni de continuer à mieux se porter que la moyenne en 2015", estime-t-il.