Alexis Tsipras : "la Grèce restera dans l'euro" et "combattra l'austérité"

Par latribune.fr avec AFP  |   |  350  mots
"Il est clair de tout point de vue que le sujet d'une sortie de la Grèce de l'euro n'existe pas", a souligné Alexis Tsipras, le leader de Syrisa en tête dans les intentions de vote pour les élections du 25 janvier.

La Grèce "va rester dans la zone euro" et "mener la lutte contre la politique d'austérité qui ruine l'Europe", a réaffirmé dimanche Alexis Tsipras, chef du parti de gauche Syriza, favori des sondages pour les législatives en Grèce. "Il est clair de tout point de vue que le sujet d'une sortie de la Grèce de l'euro n'existe pas", a souligné Alexis Tsipras dans un entretien publié dans l'hebdomadaire grec Realnews.

Il a expliqué que "cet alarmisme était de mise en 2012", au pic de la crise grecque mais que "le climat est complètement différent actuellement". "Le seul qui parle de cette éventualité est Antonis Samaras (Premier ministre conservateur grec) mais cela est démenti chaque jour par des hauts responsables européens", a affirmé le chef du Syriza. La semaine dernière, la Commission européenne avait indiqué que l'appartenance d'un pays à la zone euro était "irrévocable".

Antonis Samaras, principal rival d'Alexis Tsipras pour le scrutin du 25 janvier, ne cesse d'agiter l'épouvantail du "Grexit" (la sortie de la Grèce de l'euro ndlr), en dénonçant la politique du Syriza qui veut mettre fin aux politiques de rigueur imposées en Grèce par les créanciers UE et FMI depuis cinq ans en échange des prêts internationaux.

Alexis Tsipras rétorque que la Grèce "sera à la tête de la lutte contre les politiques d'austérité qui ruinent l'Europe, renforcent l'extrême-droite et plongent l'économie européenne dans la récession".

Il a promis que parmi ses priorités s'il accédait au pouvoir figureraient "l'adoption de mesures contre la crise humanitaire" provoquée en Grèce par les mesures de rigueuret "le rétablissement du salaire minimum à 751 euros contre 580 actuellement".

Samedi, dans un discours électoral à Corinthe, au sud-ouest d'Athènes, Alexis Tsipras a déclaré qu'il n'existe pas de sortie de la Grèce de l'euro mais de sortie d'Antonis Samaras du pouvoir" en soulignant que ce dernier veut provoquer "la peur" aux électeurs. "La Grèce avance et avec elle l'Europe change", a-t-il lancé.