
L'Allemagne se prépare à la possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro, en prenant notamment en compte un éventuel mouvement de retrait massif des dépôts bancaires, rapporte mercredi 7 janvier le quotidien national Bild, citant des sources gouvernementales.
D'après le journal, Berlin échafauderait plusieurs scénarios en cas de victoire du parti de gauche Syriza, connu pour ses positions anti-austérité, lors des élections législatives anticipées du 25 janvier.
| Lire : Syriza est-il vraiment un danger pour l'économie grecque ?
Effondrement du système bancaire
Selon Bild, les experts gouvernementaux s'inquiètent notamment de l'éventualité d'un effondrement du système bancaire grec dans le cas d'une sortie de la Grèce de la zone euro. L'Union européenne devrait alors intervenir avec un plan de sauvetage représentant des milliards d'euros, poursuit le journal.
Citant également des sources gouvernementales, Der Spiegel a écrit samedi 3 janvier que Berlin jugeait que la zone euro était aujourd'hui en mesure de faire face à une sortie de la Grèce si celle-ci devait s'avérer nécessaire.
Dans la foulée de l'article du magazine, le vice-chancelier allemand, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a dit que le gouvernement allemand souhaitait le maintien de la Grèce dans la zone euro, ajoutant que Berlin n'avait pas établi de plan pour anticiper le cas contraire.
Revenir sur les mesures d'austérité
Le chef de file de Syriza, Alexis Tsipras, souhaite revenir sur les mesures d'austérité de ces dernières années et effacer une partie de la dette grecque s'il arrive au pouvoir à la faveur des élections du 25 janvier, pour lesquelles les sondages donnent son parti en tête des intentions de vote devant la Nouvelle démocratie (ND, droite) du Premier ministre Antonis Samaras.
Les inquiétudes concernant la Grèce sont en partie responsables du net repli subi par les principales Bourses mondiales depuis le début de l'année.
Pour les banques, il vaut un remboursement long qu'un défaut pur simple. C'est moins cher, surtout si concerté.
et on n'apas à payer leurs ereurs, qu'ils se débrouillent tous seuls comme le souhaite leur extréme droite et gauche, on verra le résultat, mais sans nous...
Il serait temps de rappeler à ces banquiers qu'ils forment une internationale mais qui ne dispose pas d'armée contrairement aux Etats.
Je suis pour la suppression de la dette sans condition estimant que les banquiers (et leurs amis et/complices) se sont bien gavés depuis 72 (au bas mot et rien qu'en France: 1500 Mds €).
Alors, voilà l'intérêt des banquiers: que les Etats paient non pas le capital qui ne sera jamais remboursé (et c'est tant mieux pour eux) car ils vivent sur les intérêts engendrés par les dettes.
1500 Mds € c'est assez. Place nette on repart à 0.
La Banque n'est pas un état démocratique, elle ne doit plus décider pour les peuples.
C´ est la France ( Mitterand) qui a forcé la main à l´Allemagne (Helmut Kohl) pour mettre en œuvre la monnaie commune. Kohl était parfaitement informé des risques par son ministre des finance (Theo Waigel) et ses économes.
Pire que ca, tous à Berlin savaient que les chiffres donnés par Athènes étaient truqués.
Kohl a décidé de prendre ces risques pour ne pas compromettre la réunification car apres la chute du mur de Berlin, Thatcher et Mitterand étaient contre cette réunification de l Allemagne. C etait le prix demandé par Mitterand.
C est ce que raconte Théo Waigel aujourd´hui quand il est interviewé.
Le seul garde-fou pour parer à un désastre sont les critères de stabilité ancrés dans le traité de Maastrich, mais on sait trop bien aujour d hui ce qu il vaut !
Mais calculée sur la population de l EU ca ne fait plus que 3000 euro par tête de pipe.
On ne va pas en faire un drame, plutot un drachme !
Il faut terminer ce cirque, ce qui sera un bon exemple pour les autres.
Une blague, meme pas un Drachme !
apres ca donnera un scenario comme en argentine, ou il y a 40% d'inflation et des magasins vides ( et encore, ils exportent des matieres premieres ce qui leur ramene qques devises)
Effectivement, mais qui va éponger les 50 Mds d avoir que l état Français détient sur la Grèce ??
Enfin je posai la question comme cela héhé car nous connaissons tous la réponse
Plus on avancera dans le déni de réalité (l'euro est mal barré), plus l'addition sera salée.
Si on avait sorti la Grêce en 2010, l'addition aurait été plus légère.
Près de 3% de croissance estimée pour 2014, un chômage sous les 5%, une balance excédentaire, l'Islande, pays d'Europe, membre de l’Espace Économique Européen, est un exemple de la prise de décision des mesures qui fonctionnent.
Personne n'en parle, effectivement...curieux, non ?
Il est vrai qu'elle a comme avantage sur nous le fait d'avoir sa propre monnaie et de prendre les mesures pour la protéger...
Alors, que faisons-nous ?