Grexit : le piège tendu par Angela Merkel aux électeurs grecs

En agitant le chiffon rouge de la sortie de la Grèce de la zone euro, l'Allemagne cherche surtout à l'éviter en pesant sur le choix des électeurs helléniques.
Angela Merkel veut-elle vraiment la sortie de la Grèce de la zone euro ?

La menace allemande de ne rien faire pour empêcher le « Grexit », la sortie de la Grèce de la zone euro, publiée ce lundi par une indiscrétion de l'hebdomadaire Der Spiegel, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Le démenti peu convaincant du gouvernement fédéral qui a suivi laisse les Européens dans le flou quant aux réelles motivations de Berlin. Une chose est sûre : les indiscrétions du Spiegel ne sortent jamais au hasard.

Feindre de laisser choisir l'électeur grec

Pour comprendre les motivations de Berlin, il faut réfléchir en termes tactiques. Angela Merkel feint la retraite, mais en réalité, elle entre désormais de plain-pied dans la campagne électorale grecque tout en ayant l'air d'en sortir. En affirmant qu'elle est prête à laisser sortir la Grèce de l'euro en cas de victoire de la Coalition de la gauche radicale (Syriza) d'Alexis Tsipras, Berlin feint de laisser le choix au peuple grec. L'Allemagne prendra acte du résultat des élections et en tirera les conséquences. Mais c'est bien là que le bât blesse. Syriza ne veut pas sortir de la zone euro, mais renégocier les conditions imposées par le mémorandum et la troïka.

Dramatisation à outrance de l'élection grecque

Berlin refuse donc d'emblée toute discussion avec Syriza : si Alexis Tsipras l'emporte, alors la Grèce sera exclue de la zone euro, il n'y aura aucune négociation avec le nouveau pouvoir grec. Bref, l'Allemagne pose les termes du choix de l'électeur grec en ces termes : ou l'actuel premier ministre Antonis Samaras et l'euro ou Alexis Tsipras et le chaos. C'est évidemment biaiser la campagne électorale hellénique et chercher à peser considérablement sur le choix des Grecs. Comme lors du scrutin de juin 2012, l'Allemagne dramatise volontairement à outrance l'issue de l'élection pour imposer son choix.

Eviter le Grexit en l'agitant

Au final, la manœuvre allemande a pour but d'éviter à tout prix le « Grexit. » Dans son « Morning Briefing » de ce lundi 5 janvier, le directeur de la rédaction du quotidien allemand des affaires Handelsblatt, très proche de la chancellerie, affirme ainsi que la « fonction de ces menaces est précisément d'éviter leur réalisation concrète. » L'Allemagne espère que les Grecs, craignant que l'Allemagne ne les rejette de la zone euro et ne les entraîne dans le chaos, feront le choix du camp du premier ministre sortant. Antonis Samaras peut donc remercier une nouvelle fois son « amie » Angela Merkel pour le coup de pouce.

Une menace sérieuse ?

En fait, la menace allemande ne semble pas réellement sérieuse. L'argument développé par Der Spiegel sur l'absence de contagion de la Grèce vers les autres pays de la zone euro est en effet discutable. Certes, la nouvelle crise grecque à la fin décembre n'a pas eu pour effet de peser sur les taux des autres pays de la zone euro. Certes, il existe désormais des « pare-feu » disposant d'une certaine force de frappe, notamment le MES et ses 500 milliards d'euros. Certes, la BCE pourrait contraindre le pays à quitter la zone en coupant l'aide d'urgence au secteur bancaire. Mais il convient de ne pas oublier l'essentiel : l'existence d'un précédent pèsera en effet fort lourd dans l'avenir.

L'existence d'un précédent

Quelles que soient les conséquences de cette sortie pour la Grèce, preuve aura été faite que l'adhésion à l'euro n'est pas le « processus irréversible » que l'on présente aujourd'hui. C'est donc ouvrir la boîte de Pandore. Si le Grexit est catastrophique, il sera toujours possible de présenter la catastrophe comme une conséquence du cas hellénique, très particulier. Les partis défavorables à l'euro pourront, un peu partout, promettre de faire mieux et s'appuyer sur ce précédent pour affirmer qu'un retour aux monnaies nationales n'est pas un rêve irréalisable. Et si le Grexit se passe mieux que prévu, alors ce sera encore mieux pour les Eurosceptiques. Berlin sortirait très affaibli de cette aventure : ses partenaires pourront mettre dans la balance une sortie de la zone euro pour faire céder son intransigeance. En réalité, ce précédent changerait toute la donne dans la zone euro. Or, rappelons-le, l'Allemagne peut certes supporter la sortie de la Grèce de la zone euro, mais pas celle de la France et encore moins de l'Italie, car aussitôt, la monnaie allemande s'apprécierait considérablement, ce qui pèserait sur les exportations qui restent - le coup de « mou » conjoncturel du pays au troisième trimestre l'a prouvé - le vrai moteur de l'économie allemande.

La facture pour le contribuable allemand

Un Grexit serait aussi une défaite politique pour Angela Merkel qui, depuis 2010, a fait de la survie de l'euro le point d'orgue de sa politique européenne. Si la Grèce est exclue de l'union monétaire, Athènes n'aura d'autres choix que de proclamer un défaut unilatéral sur sa dette extérieure. Après tout, rien de plus logique : l'exclusion de la zone euro n'étant pas la volonté du gouvernement grec et n'étant pas prévu dans les traités, la réponse ne peut être qu'une telle mesure. Du reste, ce serait l'occasion de profiter réellement de l'excédent primaire (hors service de la dette) dont se vante tant Antonis Samaras, mais qui n'est d'aucune utilité à l'économie grecque aujourd'hui puisqu'il est englouti par les intérêts. En faisant défaut sur sa dette, le gouvernement grec récupèrerait des moyens d'agir pour son économie.

Mais alors, le contribuable allemand devrait passer à la caisse. Car la dette grecque est très largement détenue aujourd'hui par les européens : MES, Etats membres de la zone euro, banque publique allemande KfW et BCE. Un défaut grec conduirait à une facture qui, au pire, pourrait s'élever à 260 milliards d'euros. L'Allemagne serait le premier contributeur à cette facture. Ce serait alors pain béni pour les Eurosceptiques allemands qui ne manqueraient pas alors de retrouver leur unité autour de la dénonciation de la politique européenne d'Angela Merkel et de la CDU...

L'Allemagne ne peut imposer le Grexit

Enfin, l'Allemagne se donne ici plus de pouvoirs qu'elle n'en a réellement. L'euro est officiellement irréversible, il n'est juridiquement pas prévu de pouvoir sortir de la zone euro. Le traité de Lisbonne prévoit une possibilité de sortir de l'UE, mais à la demande du pays concerné seulement. Et encore, une sortie de l'UE ne signifie pas une sortie de la zone euro. De facto, le Monténégro et le Kosovo utilisent l'euro sans être membre ni de l'UE ni de la zone euro. Même en cas de faillite de la Grèce, de défaut sur sa dette, il n'y a là rien qui contraigne le pays à quitter la zone euro. Du reste, a-t-on oublié déjà que la Grèce a, par deux fois, en 2011 et 2012, fait défaut sur sa dette en restant dans la zone euro ?

Que fera la BCE ?

Bref, Syriza pourrait fort bien rejeter le mémorandum, imposer des négociations et, si elles sont refusées, restructurer sa dette, sans quitter la zone euro. L'Allemagne n'y pourrait rien faire. La seule puissance qui, en réalité, pourrait contraindre la Grèce à quitter la zone euro est la BCE. Si Mario Draghi coupe l'aide à la liquidité d'urgence  du secteur bancaire grec, le pays pourrait se retrouver en pénurie d'euros et, pour fonctionner, devrait émettre sa propre monnaie. Mais la BCE osera-t-elle créer un précédent ? Certes, elle a menacé de le faire à l'Irlande en 2010 et à Chypre en 2013, mais elle savait que ses menaces suffiraient. Avec Syriza au pouvoir à Athènes, sera-ce la même musique ? Pour Mario Draghi, confronté au risque d'une déflation dans la zone euro, « exclure » la Grèce de la zone euro serait jouer avec le feu. Les banques des autres pays périphériques pourraient alors relever leurs taux et se montrer prudentes. Enfin, la menace déjà citer du précédent est très dissuasif pour une BCE qui n'existe que par l'euro et ne peut donc prendre le risque d'un affaiblissement de l'euro. D'une certaine façon, ce serait la fin du « whatever it takes » (quoi qu'il en coûte) prononcé en juillet 2012 par Mario Draghi pour sauver l'euro. Enfin, on voit mal l'Italien, actuellement en conflit larvé avec la Bundesbank sur la question de l'assouplissement quantitatif, céder à des demandes allemandes sur ce point.

La menace allemande de Grexit est donc purement politique. Il s'agit d'impressionner l'électeur grec, de lui faire peur, comme en juin 2012 pour qu'il vote « correctement. » De plus en plus, dans la zone euro, la démocratie semble ainsi « dirigée » grâce à l'usage de la crainte. Reste à savoir sir les Hellènes tomberont dans le piège grossier que leur tend Angela Merkel.

Commentaires 80
à écrit le 06/01/2015 à 11:02
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les politiques savant ce qui est indispensable pour consolider l'europe et les pays, ils votent les lois à bruxelles, mais comme ils n'ont aucun courage pour appliquer et réformes, ils accusent l'europe une fois rentrés au bercail notre débacle écon...

à écrit le 06/01/2015 à 10:49
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ils ont triché sur les comptes, ont une adminstration encore plus inefficace que la notre (et c'est peu dire !!) , n'ont pas de cadastre, ont dépnsé plus que de recetes (comme la france) et rechignent à aller au bout des mesures de rétablissement in...

le 06/01/2015 à 10:54
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ce serait effectivement un bon exemple de désastre induit qui couperait l'herbe à notre FN PC vis à vis des ses mesures clientélistes purement opportunistes pour faire oublier les vrais problèmes et sains solutions...

à écrit le 06/01/2015 à 7:57
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un piege tendu aux grecs? mais si les grecs ne tombent pas dans le piege qui va etre piege?

à écrit le 06/01/2015 à 0:09
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On devrait aller prendre par les armes ce que les grecs doivent au peuple francais.. Ces fegnaces ne pensent qu'à voler les autres sous les pretextes les plus divers.

le 06/01/2015 à 6:44
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ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ ! Ce petit peuple en a vu d'autres et n'a jamais manqué de courage face à l'adversité.

à écrit le 06/01/2015 à 0:01
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Elle aurait du se taire, elle va nous plonger dans une nouvelle crise !

à écrit le 05/01/2015 à 22:55
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Vous etes bien naifs, vous savez très bien qu'elle prends ses ordres à Washington. L' Europe est le bras avancé de EU.

le 06/01/2015 à 10:52
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l'europe fait ses propres choix en toute indépendance, arrétez d'être parano avec les US, et quand on aura la logique des US on avancera plus vite, rigueur de gestion, bon sens...cette diabolisation est ridicule, ce sont des bosseurs et des décideu...

à écrit le 05/01/2015 à 19:10
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La chancelière de la constellation ,la reine nationaliste des fourmis a parler,sans tenir compte ,ni respecter le peuple souverain grec,sans demander leur avis a ces partenaires,voila l’Europe allemande dans toute sa splendeur,alors vous êtes toujour...

le 05/01/2015 à 20:17
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@cantalou: la chancelière ne doit en effet pas s'immiscer dans les affaires intérieures de la Grèce, mais elle peut quand même élever sa voix, car c'est quand même elle qui passe à la caisse pour régler la dette grecque :-) Le mieux serait en effet q...

le 05/01/2015 à 21:24
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euh, il y a pas que Deutschland qui va payer pour la Grèce, euh...

le 05/01/2015 à 22:46
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A priori, c'est la zone euro qui est passée à la caisse au prorata du PIB, donc c'est avant le "club med" qui a casqué comme il représente plus de 50 % du PIB de la zone euro ! Donc, il faudrait lui rappeler un peu. Si l'ensemble du "club med" parlai...

à écrit le 05/01/2015 à 18:17
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Les Allemands restent avant tout pragmatique. S'ils parlent d'une sortie de l'Euro de la Grèce, c'est justement parce qu'ils savent que ce pays ne remontera jamais la pente avec un euro beaucoup trop fort pour son économie. C'est justement une opport...

le 06/01/2015 à 10:57
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la monnaie unique est une bonne chose, l'europe est la première puissance économique mondiale... ce sont les critères de convergence qu'il faut consolider pour accélérer la construction... car éclater l'europe va envoyer bon nombre de pays dans la m...

le 06/01/2015 à 19:26
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@Problème : "les critères de convergences à revoir" vous me faites doucement rire avec cette formulation. Avez-vous seulement lu Mundell et sa théorie des zones monétaires optimales ? Lisez et après nous pourrons en discuter sérieusement. Ah oui, ...

à écrit le 05/01/2015 à 17:42
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Piège ? Salut ? Préparons le pire (gouverner = prévoir, Fayol) pour espérer... le meilleur !

à écrit le 05/01/2015 à 16:51
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L'attitude et les propos de Merkel me choque au plus au point. Il parait invraisemblable que l’exécutif allemand s'immisce de la sorte dans le jeu électoral d'un pays démocratique. Il y avait déjà eu une tentative de ce type lors des élections en Fra...

à écrit le 05/01/2015 à 16:22
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tendre des pieges c'est bien, mais il faut faire attention de ne pas tomber dedans.

à écrit le 05/01/2015 à 15:26
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Pourquoi la Grece serait exclue de la zonne euro !Si ce parti arrive au pouvoir personne au monde ne voudra lui preter d'argent tout au moins à des taux corrects mais hauts .La Grece emprunte à 9 % à l'heure actuelle ça pourrait monter bien au dela s...

à écrit le 05/01/2015 à 15:16
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La dette, c'est la chute du niveau de vie... L'Europe du chômage et de l'incroissance est un scandale des boomers anti jeunes! Pire demain!

à écrit le 05/01/2015 à 14:27
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En 1953 l'Allemagne a bénéficié d'une réduction de 60 % de sa dette, aujourd'hui on pourrait faire la même chose pour les grecs, je pense qu'ils ont suffisamment donné à la politique imbécile de Mme Merkel !!

le 05/01/2015 à 15:35
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Si vous aviez suivi l'affaire dés le debut vous devriez savoir que les créanciers de la Grece ont deja effacés la moitié de sa dette !Vous souhaitez peut etre qu'il faut l'effacer en totalité puis dans la foulée repreter aux grecs et de nouveau leur ...

à écrit le 05/01/2015 à 14:16
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Voilà bien la preuve que l'Europe n'existe pas ! De quel droit un état peut-il faire la leçon à un autre. Cela s'appelle de l'ingérence voire de la dictature. Cela me parait être du rôle de l'Europe (Conseil Européen, Commission ou parlement) de pouv...

le 05/01/2015 à 16:42
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il me semble que 240 milliards d'euros prétés aux grecs, en sus des diverses autres cadeaux et aides donnent au moins le droit de remarquer qu'en cas de changement de politique en grèce (dénonciation des accords actuels, défaut sur la dette) il y a a...

à écrit le 05/01/2015 à 14:09
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contraiement a l auteur, je pense que la declaration de Merkel va boosterle score de Syriza aux elections. Ce qui est une bonne chose pour la grece car ca va lui permettre de se debarasser le la classe politique qui l a mit dans le mur (le pasok et N...

à écrit le 05/01/2015 à 13:30
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Dire que la Grèce peut quitter l'euro sans problème, s'adresse aux marchés évidemment et pas aux grecs qui sont libres. Il s'agit seulement de calmer la spéculation sur l'explosion de l'Europe.

à écrit le 05/01/2015 à 13:22
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on a rien à foutre des grecs même si nos cons de banquiers adorent investir les causes perdues d' avance ! Hollande est le chef d' une entreprise en faillite comme le PS ?

le 06/01/2015 à 18:45
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Et nous on n'en a rien à foutre de tes commentaires à la noix ! En plus que vient faire ton comm sur Hollande ? Arrête de boire !

à écrit le 05/01/2015 à 12:30
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grossier ou pas, les grecs n'ont pas tellement le choix, et le choix , leur choix, de vivre éternellement au dessus de leurs moyens et aux crochets des autres, c'est à dire les autres européens, est un rêve envolé. Ils pourront continuer à aller à l...

le 05/01/2015 à 14:57
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c'est pas loin du paradis, l'avenir que vous leur promettez.....

à écrit le 05/01/2015 à 12:07
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Ce qui est déprimant, c'est d'acheter des produits allemands, alors voici quelques marques bien françaises : Cémoi (chocolats), Bic, Damart, Linvosges, armor lux, le slip français, devialet (hi fi), petrole hahn, pierre Fabre, klorane, elgydium (dent...

le 05/01/2015 à 12:44
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ouais bon d'un autre coté l'industrie allemande est pas vraiment en pointe dans les chaussures (weston, ouah, merci mais 500euros la paire quand même), le textile, le chocolat ou les jeux vidéos.....

le 05/01/2015 à 13:17
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ce sont surtout les voitures allemandes qu'il faut boycotter!

le 05/01/2015 à 13:55
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on ferait mieux de boycotter des produits made in China, Taiwan, Corée, Etats-Unis, voire GB...

le 05/01/2015 à 14:32
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parce que vous pensez peut-être qu'en Allemagne, il ne privilégie pas le made in Germany? ils n'ont rien à faire de l'Europe et de ses partenaires.

le 05/01/2015 à 15:56
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L'ensemble des pays européens (et au-delà) achètent des produits allemands, car ils sont reconnus comme de qualité (perception peut-être fausse mais bien encrée chez beaucoup). Pourquoi les Allemands n'achèteraient-ils pas dans ces conditions leurs p...

le 05/01/2015 à 17:41
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sauf que vous ne connaissez pas la mentalité et le patriotisme des allemands, les allemands achètent allemand pour soutenir leur industries et leurs emplois contrairement à la plupart des français. Aujourd'hui, une voiture française est aussi bonne e...

le 05/01/2015 à 18:04
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qui ne le sont plus par la grace de nos roitelets fossoyeurs d'emploi Chemise Lacoste et autres articles de bonneterie ,renault ( par dacia) ,tout l'aluminium (péchiney) ,tout l'acier (arcelor) , la filière électronique grand public ,chantiers naval...

le 05/01/2015 à 22:38
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Je rejoint produits français. Le problème ce sont nos roitelets fossoyeurs. C'est la vrai différence avec les allemands, ils ne vendent pas ce qui marche chez eux et ils gardent toujours une activité suffisamment conséquente chez eux, pas comme Renau...

à écrit le 05/01/2015 à 12:06
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Je rappelle à l'Allemagne ses devoirs... Alors que la France a été sommé de rembourser ses dettes après la 1 GM par les alliés, l'Allemagne n'a versé qu'une part minime de ses réparations à la France (Plan Young). Ce pays est un mauvais payeur... alo...

le 05/01/2015 à 13:15
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A lire votre post revenchard, on voit que vous n'êtes plus très jeune.. A propos de devoirs, la France va-t-elle versé des réparations et dommages et intérêts pour les deux siècles d'esclavagisme envers les Africains?

le 05/01/2015 à 13:52
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@réparation: vous faites erreur, l'Allemagne a versé la dernière tranche des réparations en 2012. Votre commentaire n'a aucun fondement, sinon votre antigermanisme primaire.

le 05/01/2015 à 14:32
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la France va t-elle rembourser le tribut colossal que lui a verser Haïti ? équivalent à 2 % du pib de la France d' alors et payer en franc or ! et qu' accéssoirement le père Aristide avait réclamé..... avant d' ètre débouler.. 2 % du pib de la Franc...

le 05/01/2015 à 21:14
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L'Allemagne n'a pas payé le quart de ce qu'elle devait payer après-guerre. C'est dur de voir la réalité en face pour un Allemand... Ce pays est dans l'autoaveuglement permanent. A côté de ces atrocités (génocides en Europe et en Afrique de la manière...

le 05/01/2015 à 22:30
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à tard dans la nuit, c'est sûr qu'avec 40 ans d'inflation à 5-10 % jusqu'en 1980, rembourser en francs courants une dette de guerre qui date de 1930, cela ne doit pas coûter grand chose, surtout comparé aux paiements que la France a faites en 1872 ca...

le 05/01/2015 à 22:32
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C'est marrant quand des pays rembourse la France (Allemagne, Russie), ils payent sans prendre en compte l'inflation ou très peu mais si la France doit payer ce serait en en tenant compte. Quand on est c... .

à écrit le 05/01/2015 à 12:03
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Cette annonce de Merkel aura l'effet inverse.

à écrit le 05/01/2015 à 11:57
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Par cette déclaration , Merkel cherche simplement a rappelé leurs devoirs envers les autres pays européens au Grecs , qui nous doive de ne pas avoir été mis en faillite avec sa cohorte de misère a coté de laquelle ce qu'il on subis est du petit lait ...

à écrit le 05/01/2015 à 11:45
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Alors tous derrière l'Allemagne? ou ce serait-Elle qui sort pour un meilleur équilibre global de cette nouvelle Europe?

le 05/01/2015 à 12:50
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ben le problème c'est que "elle qui sort" ne fonctionne pas comme alternative. Il faut bien que quelqu'un paye pour les dépenses des grecs et consorts. C'est puorquoi Syriza veut rester dans l'euro, ce qui signifie rien d'autre qu'ils veulent continu...

à écrit le 05/01/2015 à 11:30
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On peut aussi renverser le titre "le piège tendu par Syriza et les grecs au reste de l'Europe " !!

à écrit le 05/01/2015 à 11:28
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Que les grecs votent librement (à eux de ne pas être aussi idiots que les français en 2012!) et assument ensuite leur choix : Le nouveau gouvernement qui sortira des urnes fera ses propositions de restructuration de la dette : - si c'est un projet...

à écrit le 05/01/2015 à 11:24
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La Grèce quitte l'Euro : on perd 260 milliards d'Euro. La Grèce reste dans l'Euro : on perd + de 300 milliards ! Laissons le choix aux grecs, qui soit font les efforts nécessaires (car pour l'instant, les plus fragiles ont bien trinqué, mais les ré...

le 05/01/2015 à 22:24
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Comme dit plus bas, avec Siriza, l'église orthodoxe pourrait enfin contribuer à l'effort financier !

à écrit le 05/01/2015 à 10:21
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La seule solution à la grande chienlit qu'est la monnaie unique, c'est que l'Allemagne et ses pays satellites sortent de l'Euro, qu'ils créent leur propre monnaie commune avec leur banque centrale à eux. Tout le monde sera comptant : l'Europe du sud ...

le 05/01/2015 à 11:15
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...et notre dette (plus de 2000 milliards d'Euro) passe d'un taux d'emprunt aligné sur l'Allemagne, à un taux aligné sur la Grèce !!

à écrit le 05/01/2015 à 10:09
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1. La "menace allemande" est bien réelle et n'est pas que d'ordre politique mais plutôt juridique car la BCE n'a pas le droit de renflouer la dette publique d'un état membre. La cour de Karlsruhe (et en renvoyant l'affaire à la cour européenne) risqu...

le 05/01/2015 à 22:57
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Dans la ZE, les pays du sud de l'europe , c'est 180 millions d'habitants, ceux du nord (bénelux, allemagne, autriche, finlande) 130. En cas d'explosion de la ZE actuelle, l'obsession exportatrice de l'allemagne, qui ruine les industries des autres pa...

à écrit le 05/01/2015 à 9:57
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Ce qui est certain est qu'il y aura un défaut grec sur la dette en 2015, en cas de victoire de Syrisa. Les interrogations portent seulement sur son ampleur et sur le fait qu'il sera concerté ou pas. Ce qui est certain aussi c'est qu'il coutera au bud...

à écrit le 05/01/2015 à 9:46
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Le peuple grec a déjà morflé et fait des efforts durs et nécessaires. Par ailleurs, ils ont privatisé à tour de bras. Il me parait logique qu'au moment où ils dégagent un excédent primaire, la question d'un défaut partiel revienne sur la table. C'éta...

le 05/01/2015 à 11:36
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Méthode Hollande : les réformes structurelles ne sont pas faites, mais je voudrais partager avec vous la facture !! Les plus pauvres ont trinqués, mais les vraies réformes (exonération église orthodoxe et armateurs, réforme cadastrale, clientèlisme,...

le 05/01/2015 à 22:22
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L'avantage, c'est qu'un parti de gauche va enfin faire casquer l'église orthodoxe et les armateurs. Du coup, ils vont vraiment plus facilement réduire leur déficit et relancer leur économie. Cela vaudrait bien une petite aide de la part de l'Europe, ...

à écrit le 05/01/2015 à 9:37
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il faut boycotter les produits allemands, les code-barres commençant par 40 à 44 : pays producteur Allemagne

le 05/01/2015 à 11:38
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Une Smart fabriquée en Lorraine avec un moteur Renault, c'est allemand ? Et un airbus fabriqué en Allemagne, c'est français ??

le 05/01/2015 à 11:40
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Les pauvres vont boycottés LIDL pour aller chez le franchouillard Fauchon ??

le 05/01/2015 à 11:44
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Vous avez raison: je vais boycotter Lidl... dorénavant, j'irai chez Aldi !!

le 05/01/2015 à 11:46
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Vous me conseillez une petite Mercedes avec un moteur Renault, ou une Renault fabriquée au Maroc ??

le 05/01/2015 à 12:58
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vive le made in France!

le 05/01/2015 à 13:19
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non je vous conseille une Audi vendue une fortune et fabriquée en Hongrie (sic)

le 05/01/2015 à 22:19
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Lidl et Aldi, le pire du pire niveau bouffe sans goût.

à écrit le 05/01/2015 à 9:35
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L'Allemagne aura tout fait pour provoquer ce qu'elle craint. Les grecs n'ont pas d'autre solution que de ruer dans les brancards pour éviter de se faire piller pendant deux générations. Et d'autres pays feront de même. C'est juste une question de tem...

à écrit le 05/01/2015 à 9:22
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vous voyez le mal partout y a aucun piege, elle met juste la regle du jeu sous le nez des grecs ( qui croient pour l'instant que le mode ' prise d'otage permanente' va fonctionner) au passage c'est un excellent rappel ... pour la france qui n'a enc...

le 05/01/2015 à 9:47
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à chaque événement en zone euro, le taux de la France baisse...

le 05/01/2015 à 13:49
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Le taux baisse, mais la dette continue d'augmenter massivement a 30% de deficit budgetaire, et pas le debut du commencement d'une vraie reforme..

à écrit le 05/01/2015 à 9:06
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L'Allemagne joue à l'arroseur arrosé, en permanence, elle créé et provoque les conditions de sa propre capitulation ....monétaire....pour sauver son impérialisme économique...en laissant croire à ses concitoyens le contraire avec la bénédiction de sa...

à écrit le 05/01/2015 à 9:01
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Bravo Monsieur Godin pour ce nouvel article convaincant. Vous êtes parmi tous les journalistes français couvrant l’actualité européenne le plus réaliste et surtout le moins dogmatique. Merci de nous faire partager votre lucidité particulièrement écla...

le 05/01/2015 à 13:00
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second degré? Parce un dogme RG en a au moins un gros: l'"Allemagne a tord" et ce quelle que soit la position allemande.

le 05/01/2015 à 14:08
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@pedro : RG sert de contrepoids. La quasi totalité des commentateurs politiques portent l'Allemagne aux nues sur tous les sujets. Je me souviens avoir lu dans Le Monde, à propos de la taxe à 75%, que les électeurs allemands étaient plus sages et inte...

le 05/01/2015 à 16:32
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@alextp: foutaises, d'abord RG ne connait rien de l'allemagne, ensuite il cite souvent des chiffres ou des faits faux pour batir son agumentation. 1) pourquoi le Handelsblatt est-il donné pour "très proche de la chancellerie". Cela évoque plutôt une...

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