Affaire Karachi : François Léotard met les pieds dans le plat

Par latribune.fr  |   |  165  mots
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L'ancien ministre de la Défense a reconnu qu'il pouvait exister un lien entre l'arrêt de commissions liées au contrat Agosta avec le Pakistan et le mobile de l'attaque de mai 2002 qui a fait onze victimes françaises.

"Soit c'est Al-Qaïda, mais cela me paraît peu probable, compte tenu de la nature des explosifs utilisés, soit c'est une vengeance de personnes n'ayant pas touché leur part de commissions. Je penche personnellement - mais c'est juste un sentiment - pour la deuxième hypoyhèse". L'ancien ministre de la Défense d'Edouard Balladur a reconnu en ces termes, lors d'une audition devant une mission parlementaire le 24 novembre 2009, qu'il pouvait exister un lien entre l'arrêt de commissions liées au contrat Agosta avec le Pakistan et le mobile de l'attaque de mai 2002 qui a fait onze victimes françaises.

Le Monde daté de ce samedi précise que le procès-verbal de cette audition a été remis au juge Trévidic par un député communiste membre de la mission parlementaire. Et qu'il est de nature à conforter la thèse du juge antiterroriste, selon laquelle, en interrompant le versement des commissions, le président Chirac aurait enclenché un mécanisme infernal.