François Hollande se porte candidat à la candidature socialiste

Par latribune.fr  |   |  346  mots
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Et un candidat de plus pour le PS ! A peine réélu président du conseil général de Corrèze, François Hollande s'est officiellement porté candidat pour les primaires qui désigneront le champion du PS à la présidentielle de 2012.

A peine réélu président du conseil général de Corrèze, François Hollande s'est officiellement déclaré candidat à la primaire présidentielle du Parti socialiste ce jeudi, de Tulle, son fief de Corrèze.

"J'estime qu'il n'y a plus de temps à perdre. Il y a même urgence. Il faut qu'il y ait des idées et une incarnation du changement. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de présenter ma candidature à l'élection présidentielle", a-t-il dit au terme d'un bref discours.

Son annonce a été saluée par les applaudissements de militants corréziens qui l'entouraient et l'ont salué aux cris de "François président".

Comme candidat aux primaires, François Hollande rejoint ainsi Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, candidate à la présidentielle de 2007, Manuel Valls, député-maire d'Evry (Essonne), Arnaud Montebourg, député et président du conseil général de Saône-et-Loire, Christian Pierret, ancien ministre de l'Industrie (1997-2002) et actuel maire de Saint-Dié (Vosges), Daniel Le Scornet, ancien président des Mutuelles de France, membre de la section PS de l'Ardèche, et Will Maël Nyamat, militant à la section PS de Londres.

Par ailleurs, l'ancien ministre Pierre Moscovici, député du Doubs, secrétaire national du PS, a annoncé qu'il se présenterait aux primaires si Dominique Strauss-Kahn n'y allait pas.

Enfin, Martine Aubry, maire de Lille et patronne du PS depuis novembre 2008, ne s'est pas encore déclarée même si, pour beaucoup, sa candidature est évidente. Elle a répété à plusieurs reprises qu'elle ne se présenterait pas contre Dominique Strauss-Kahn. Les deux sont liés par un supposé "pacte" selon lequel le mieux placé se présentera aux primaires.

De son côté, Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, caracole dans les sondages. Pour cause de devoir de réserve absolu lié à sa fonction, il ne dévoile rien de ses intentions mais entretient une communication très étudiée pour ne pas se faire oublier dans l'Hexagone.