"Je veux offrir une alternative à la politique qui est menée". Comme Jean-Louis Borloo, Dominique de Villepin ménage le suspens sur ses intentions. Mais dans l'interview qu'il a accord au journal Le Parisien, il fait néanmoins un petit pas de plus vers une possible candidature en 2012. 

L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac  se dit d'ailleurs confiant quant à l'issue du procès en appel de l'affaire Clearstream, dont le jugement sera rendu le 14 septembre. Le fait que l'accusation ait demandé 15 mois de prison aves sursis contre lui ne l'inquiète pas : "D'une affaire industrielle on a voulu faire une affaire politique mais je sais que la vérité s'imposera à tous" affirme-t-il. Le fondateur du mouvement République solidaire se dit persuadé que son avenir politique ne dépend pas du verdict qui sera prononcé à l'automne: "Non, mon avenir politique dépend de la conviction et de l'engagement qui sont les miens".

Adversaire déclaré de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin tend la main aux centristes Jean-Louis Borloo et François Bayrou. "Dans ce combat, je souhaite développer le dialogue avec tous ceux qui le souhaitent car nous aurons besoin de tous les talents, à droite, à gauche et au centre, qu'il s'agisse de Jean-Louis Borloo ou de François Bayrou, pour faire gagner la France" insiste-t-il. Etil conclut : "Ma détermination est entière et chacun doit trouver sa place chemin faisant".