Bâle desserre l'étau, les valeurs bancaires s'envolent

Par latribune.fr  |   |  250  mots
Le secteur bancaire évolue en nette hausse ce mardi, soulagé de la décision du Comité de Bâle d'assouplir ses exigences en matière de fonds propres pour les établissements financiers.

Les valeurs bancaires sont à l'honneur ce mardi. Société Générale s'envole de 10,59%. Crédit Agricole bondit de 10,14%. BNP Paribas avance de 5,49%. Dexia grimpe de 8,10%. Et Natixis gagne 3,82%.

Lundi, elles évoluaient déjà en forte hausse, portées par les résultats des "stress tests". Au total, seules sept banques européennes sur 91 ont échoué et devront se recapitaliser pour un montant total de 3,5 milliards d'euros. Aucune banque française ne fait partie du lot.

Ce mardi, elles sont dopées notamment par les résultats meilleurs que prévu de la banque suisse UBS, mais elles apprécient surtout la décision du Comité de Bâle. Ce dernier a indiqué lundi soir qu'il allait assouplir son projet de réglementation relatif aux fonds propres et aux liquidités des banques. Les établissements bancaires se livrent depuis plusieurs mois à un lobbying intensif pour que les régulateurs modifient leur projet de durcissement de la réglementation présenté en décembre 2009.

Le document envisage plusieurs aménagements par rapport aux premières propositions faites fin 2009. Par exemple, il prévoit de prendre en compte les participations des banques dans d'autres établissements financiers. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les banques mutualistes, comme le Crédit Agricole, dont le modèle repose sur des participations croisées entre maison mère et caisses régionales.

Autre aménagement important : la possibilité de prendre en compte les capitaux propres des filiales d'assurance dans le calcul des fonds propres des banques.