4% des employeurs français prévoient de recruter dans les trois prochains mois

Par latribune.fr  |   |  318  mots
L'optimisme est aussi de mise dans le transport et la logistique (+7%), les activités financières et les services aux entreprises (+6%).
Les perspectives de recrutement varient en fonction de la taille des entreprises et ce sont celles de taille moyenne (50 à 249 salariés) qui sont les plus optimistes, selon le baromètre trimestriel Manpower. Au niveau des secteurs, c'est celui de la construction qui affiche les prévisions d'emploi les plus hautes.

La très grande majorité des employeurs français ne recruteront pas lors des trois prochains mois. D'avril à juin, seuls 4% des chefs d'entreprise prévoient de renforcer leurs effectifs, 3% envisagent de les réduire, et 90% n'anticipent aucune évolution de leurs effectifs, soit un solde net de +2% enregistré pour le quatrième trimestre consécutif, selon le baromètre trimestriel de Manpower publié mardi.

D'après cette étude* réalisée par l'un des leader du travail temporaire, ces prévisions d'embauche sont stables par rapport au trimestre précédent mais gagnent trois points sur un an, relève cet indicateur évaluant la confiance des entreprises, et mesuré auprès d'un millier d'employeurs français.

Optimisme dans le BTP et les transports

Les perspectives varient en fonction de la taille des entreprises et ce sont celles de taille moyenne (50 à 249 salariés) qui sont les plus optimistes, avec une prévision nette d'embauche de 9%. Viennent ensuite les petites (10 à 49 employés) avec +5%, les grandes (250 employés et plus) avec +3% et les TPE (moins de 10) avec +1%.

     | Lire Pour les TPE, la reprise est déjà stoppée

Tous les secteurs n'affichent toutefois pas la même tendance. Dans la construction, les perspectives d'emploi sont ainsi très prometteuses, avec un prévision nette d'emploi de +10%, soit la meilleure performance depuis 2006. L'optimisme est aussi de mise dans le transport et la logistique (+7%), les activités financières et les services aux entreprises (+6%). A contrario, les employeurs des industries extractives sont pessimistes et prévoient des évolutions d'effectifs à la baisse (-5%), ainsi que ceux de l'agriculture, de la forêt, de la chasse et de la pêche (-4%).

*Etude réalisée du 18 au 31 janvier dans 43 pays et territoires, auprès de plus de 58.000 employeurs issus d'entreprises privées et d'organismes publics, dont un échantillon représentatif de 1.001 employeurs en France.

>> Aller plus loin Pas de reprise en 2017 ?

(avec AFP)