Amazon Prime : l'abonnement augmentera d'un euro par mois en septembre

Par latribune.fr  |   |  372  mots
L'abonnement doit passer de 5,99 à 6,99 euros en septembre en France. (Crédits : DR)
Le géant américain Amazon compte augmenter ses tarifs d'abonnement Prime en France et chez ses principaux voisins en septembre, de 5,99 à 6,99 euros par mois. Une décision que l'entreprise défend par la hausse des coûts d'emballage et de transport. Amazon a déjà augmenté le prix de Prime aux Etats-Unis en début d'année et ne semble pas avoir subi de désabonnements massifs.

Après les Etats-Unis, l'Europe. Amazon va répercuter les hausses de prix d'emballage et de la logistique sur ses clients. L'entreprise va augmenter les tarifs de son abonnement Prime à compter du 15 septembre en France, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Italie, a annoncé le groupe en France à l'AFP mardi. Les abonnés ont reçu l'information mardi dans la nuit.

Les prix doivent passer en France de 5,99 à 6,99 euros par mois et de 49 à 69,90 euros par an. Au Royaume-Uni, de 7,99 livres à 8,99 (environ 10,6 euros) et de 79 à 95 livres (environ 112 euros). En Allemagne, de 7,99 à 8,99 euros et de 69 à 89,9 euros. En Espagne et Italie, de 3,99 à 4,99 euros par mois et de 36 à 49,90 euros par an.

Pour justifier cette hausse, le groupe dit être confronté à une « augmentation des frais d'expédition », notamment avec la hausse des prix de l'énergie, et notamment du carburant, ou encore des « frais d'emballage »Amazon France revendique aussi d'avoir « énormément élargi le service depuis son lancement en 2008 », avec de nombreux produits éligibles à la livraison rapide ou le service de courses alimentaires en partenariat avec Monoprix dans une dizaine de villes en France.

Une hausse déjà expérimentée aux Etats-Unis

Comme à son habitude, le géant américain ne dévoile pas le nombre de ses abonnés par pays et parle simplement de « plus de 200 millions » de membres Prime dans le monde.

Aux Etats-Unis, le groupe a déjà renchéri le prix de Prime en début d'année, ce qui lui permet d'expérimenter les risques d'une telle manœuvre, notamment en termes de désabonnements dans un contexte d'inflation et de pertes de pouvoir d'achat.

« De ce qu'on a pu voir aux Etats-Unis, il n'y a pas eu de phénomène d'opt-out [désengagement, Ndlr] parce qu'on apporte de plus en plus de services via Prime et que ce service permet, malgré tout, aux consommateurs de réaliser des économies extrêmement importantes », se rassure la même source à l'AFP.

En juillet, Amazon a  facilité la procédure permettant le désabonnement à Prime, « suite à un dialogue avec la Commission européenne et les autorités nationales de protection des consommateurs », avait expliqué Bruxelles au début du mois après plusieurs plaintes d'associations de consommateurs.

(Avec AFP)