Antiterrorisme : sept attentats déjoués depuis le début de l'année

Par latribune.fr  |   |  290  mots
Sept attentats ont été déjoués depuis le début de l'année, dont deux grâce à des perquisitions administratives, déclare le ministre de l'Intérieur.
Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé dans le quotidien régional Ouest France sur la politique de lutte contre le terrorisme. Il justifie ainsi le projet de loi voté mardi par le Sénat et actuellement examiné à l'Assemblée nationale.

Sept attentats ont été déjoués depuis le début de l'année, dont deux grâce à des perquisitions administratives, explique le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, dans un entretien publié vendredi dans Ouest France.

Dans ce contexte, la loi sur la sécurité votée mardi par le Sénat "vise un équilibre entre la nécessité de protéger les Français et l'exigence absolue de préservation des libertés individuelles", estime-t-il.

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Le texte, désormais examiné à l'Assemblée nationale, propose de transcrire dans le droit commun plusieurs dispositions de l'état d'urgence comme les assignations à résidence, les bracelets électroniques ou encore l'interdiction de rencontrer certaines personnes.

"Au cours de la récente période électorale, des mesures de l'état d'urgence ont, par exemple, permis de faire obstacle à un projet d'attentat contre des opérations électorales dans les Alpes-Maritimes ou encore contre un meeting politique à Marseille."

Le ministère de l'Intérieur participera tout de même à l'effort économique

Par ailleurs, les 160 perquisitions administratives menées depuis six mois "ont permis de déjouer deux attentats", ajoute le ministre de l'Intérieur. "Voilà pourquoi nous avons besoin de conserver un dispositif autorisant les préfets à procéder rapidement à des vérifications."

Gérard Collomb précise d'autre part que son ministère participera à hauteur de 370 millions d'euros à l'effort d'économies demandé par le gouvernement pour cette année.

"Un certain nombre de dépenses seront rééchelonnées dans le temps mais sans toucher aux choix d'investissement essentiels, ni à l'opérationnel. Par exemple, l'activité des services de renseignement n'est pas concernée", déclare-t-il.

(Avec Reuters)