Après Nice, Dunkerque passe à son tour en confinement les week-ends

Par AFP  |   |  333  mots
(Crédits : Reuters)
Du vendredi soir au lundi matin, les dix plus grands centres commerciaux de l'agglomération du Nord ne fonctionneront notamment plus qu'en vente à emporter, a précisé le ministre de la Santé. Les déplacements ne seront possibles que pour certains motifs.

Le confinement territorialisé se dessine peu à peu sur le territoire français. L'agglomération de Dunkerque sera soumise dès cette fin de semaine à un confinement local pendant les week-ends, du vendredi soir au lundi matin, pour contrer une incidence "alarmante" de l'épidémie de Covid-19, a annoncé mercredi sur place le ministre de la Santé Olivier Véran.

Dans cette agglomération de 250.000 habitants dont "un sur cent tombe malade chaque semaine", les déplacements le week-end ne seront possibles que pour certains motifs, et les dix plus grands centres commerciaux ne fonctionneront plus qu'en 'cliquez-emportez'", a précisé le ministre.

"A l'image de ce qui a été décidé et mis en place dans le département des Alpes-Maritimes le week-end dernier", les commerces autres qu'alimentaires resteront par ailleurs fermés, a ajouté M. Véran.

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Un taux d'incidence deux fois supérieur aux premier et second confinement

Ces mesures, décidées après concertation avec les élus locaux qui les ont approuvées, sont justifiées par la situation épidémique "très inquiétante, alarmante même" à Dunkerque, où le taux d'incidence de la maladie est "le double de ce qu'il était au plus fort de la première et de la deuxième vague", a justifié le ministre.

Les hôpitaux locaux sont saturés, au point qu'il faut "transférer désormais des malades dans d'autres hôpitaux de la région, et demain, c'est probable", ailleurs en France, a-t-il ajouté.

Le maire (DVG) de Dunkerque, Patrice Vergriete, a dit "comprendre" la décision du gouvernement. "On voulait donner la chance à la prévention, mais la situation générale est plus difficile, la population doit le comprendre", a-t-il expliqué.

"L'hôpital est saturé, le personnel soignant épuisé. Maintenant j'attends que les Dunkerquois respectent les décisions", a-t-il ajouté.

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