Coronavirus : 900 entreprises ont déposé un dossier de chômage partiel

Par AFP  |   |  345  mots
"Cela concerne 15.000 salariés, cela peut paraître beaucoup mais c'est sur 20 millions de salariés", a relevé sur BFMTV la ministre du Travail Muriel Pénicaud. (Crédits : Benoit Tessier)
Ce chiffre a plus que doublé en quelques jours. Plusieurs secteurs sont touchés, à commencer par le tourisme, l'événementiel, la restauration, l'hôtellerie et les transports.

Quelque 900 entreprises impactées par la propagation du nouveau coronavirus ont demandé à bénéficier de mesures de chômage partiel pour environ 15.000 salariés, a indiqué dimanche la ministre du Travail Muriel Pénicaud, précisant que ce chiffre avait plus que doublé en quelques jours.

"Cela concerne 15.000 salariés, cela peut paraître beaucoup mais c'est sur 20 millions de salariés", a relevé sur BFMTV Mme Pénicaud, pour qui "il ne faut pas généraliser" car "il y a plein de secteurs qui ne sont pas touchés".

Jeudi, elle avait déjà évoqué 400 entreprises ayant déposé un dossier pour bénéficier de ce dispositif visant à "maintenir l'emploi" en cas de baisse d'activité.

"Ça représente 52 millions d'euros pour l'instant, on a un tiers qui a déjà été accordé, pour les autres c'est en train d'être examiné, on fait ça dans un délai court", a indiqué la ministre.

Plusieurs secteurs touchés

Le virus a surtout un impact sur les secteurs du tourisme, de l'événementiel, de la restauration, de l'hôtellerie et, "en partie, les transports", selon elle.

"La vie économique est un peu abîmée dans certains secteurs. Il faut être réaliste: on va avoir un ralentissement partiel de la croissance, mais on fait tout pour la préserver", a-t-elle ajouté.

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"On va coller au terrain, on va pas laisser le tissu économique et social s'abîmer sans rien faire, on agit, s'il faut d'autres mesures, on en prendra", a encore assuré la ministre.

Interrogée sur la possibilité de ramener à 7% le taux de chômage, elle a répondu que cet objectif était "plus difficile [à atteindre] qu'avec les indicateurs qu'on avait il y a deux mois, c'est sûr".

"Aujourd'hui, ça m'inquiète, mais notre priorité, c'est d'être concentrés sur l'instant présent, de préserver au maximum l'emploi".

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