De "François le riquiqui" à "Quelle croissance ? " : les réactions à la conférence de François Hollande

Par latribune.fr  |   |  482  mots
Jean-Luc Mélenchon s'est enflammé sur Twitter, dénonçant le manque d'annonces concrètes et le petit nombre de réfugiés que la France pourra accueillir, selon les dires de François Hollande
Le président de la République tenait sa 6e conférence de presse depuis son élection. Ses déclarations sur la croissance française et l'accueil prévu pour les demandeurs d'asile, notamment, ont déclenché tantôt la colère, tantôt le scepticisme de l'opposition.

La conférence de presse de rentrée de François Hollande, lundi 7 septembre, a couvert une vaste série de sujets dont la réforme du Code du travail, ainsi que la Conférence climat (COP21), la lutte contre Daech en Syrie, les baisses fiscales, la croissance.

Les partis de l'opposition ont notamment réagi sur ces trois derniers sujets. Les Républicains, notamment, se sont montrés particulièrement cinglants.

  • Le maire de Bordeaux Alain Juppé a, quant à lui, réagi à la baisse d'impôts de 2 milliards d'euros inscrite dans le projet  budget 2016 et confirmée par François Hollande lors de la conférence de presse.
  • Le sénateur Les Républicains de la Haute-Saône Alain Joyandet a également dénoncé les baisses d'impôts.

"François le riquiqui"

  • De son côté Jean-Luc Mélenchon s'est enflammé sur Twitter, dénonçant le manque d'annonces concrètes et le petit nombre de réfugiés que la France pourra accueillir, selon les dires de François Hollande. Au passage, l'ancien candidat à la présidentielle de 2012 se trompe sur le nombre de demandeurs d'asiles (24.000 annoncés par le Président de la République en réalité). Evoquant "des vols de reconnaissance", il a en outre fait référence aux "vols au-dessus de la Syrie" annoncé par le président de la République pour "envisager des frappes contre Daech".

 "Grave, digne et clair"

Dans le camp du Président, la ministre de l'éducation nationale Najat Vallaud-Bellkacem a estimé que le discours de François Hollande était "grave, digne et clair".

L'ancien Premier secrétaire du PS Harlem Désir a quant à lui souligné "le courage de faire des choix pour la France et pour l'Europe, fortes et solidaires".