Etat d'urgence : 1.233 perquisitions et 124 mises en examen en une semaine

Par latribune.fr  |   |  230  mots
Pour Bernard Cazeneuve," cela témoigne de l'efficacité des interventions "pour mettre hors d'état de nuire des individus, interpellés et placés en garde à vue".
Les perquisitions menées dans le cadre de l'état d'urgence suite aux attentats du 13 novembre ont également permis la saisi de près de 230 armes, a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'Assemblée nationale.

Publié le 24/11/2015 à 17:44. Mis à jour le 24/11/2015 à 19:02.

Depuis dimanche 15 novembre, des perquisitions ont été menées touts les jours à travers la France. Et ce, dans le cadre de l'état d'urgence décrété par François Hollande suite à la série d'attentats meurtriers qui ont frappé Paris le 13 novembre.

Interrogé à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur a rendu compte du bilan sur la première semaine. Au total, 1.233 perquisitions ont été menées. Elles ont abouti à 165 interpellations et à 124 mises en examen.

Bernard Cazeneuve se vante de l'efficacité des interventions

Par ailleurs, près de 230 armes ont été récupérés, "dont la moitié sont des armes longues et de guerre". Pour Bernard Cazeneuve, cela témoigne de l'efficacité des interventions "pour mettre hors d'état de nuire des individus, interpellés et placés en garde à vue".

Dernière perquisition en date, selon une source proche de l'enquête, celle menée dans la nuit de lundi à mardi par des effectifs antiterroriste en Ariège dans le village d'Artigat, lieu de résidence de l'imam salafiste Olivier Corel, surnommé "l'émir blanc". Ce dernier est suspecté d'être le mentor de Mohamed Merah notamment. Il a été placé en garde à vue en fin d'après-midi pour détention illégale d'un fusil de chasse, selon des sources proches de l'enquête, rapporte l'AFP.