Geoffroy Roux de Bézieux élu président du Medef avec 55,8% des voix

Par latribune.fr  |   |  370  mots
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Geoffroy Roux de Bézieux a été élu ce mardi 3 juillet président du Medef, avec 55,8% des voix de l'assemblée générale de la principale organisation patronale. L'ancien vice-président du Medef a donc battu son unique opposant Alexandre Saubot.

La victoire est franche. Geoffroy Roux de Bézieux, 55 ans, incarnera donc le Medef pour les cinq prochaines années, succédant ainsi à Pierre Gattaz. Ce mardi 3 juillet, les 556 électeurs réunis en Assemblée générale à la Maison de la Mutualité à Paris ont donc élu le favori de cette compétition et ancien vice-président délégué du Medef, à 55,8% (284 voix), face à son (unique) concurrent Alexandre Saubot, qui a recueilli, lui, 44% des voix (soit 224 voix).

"Je saurai me montrer le plus digne possible", a déclaré le nouveau patron des patrons juste après la proclamation des résultats.

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Le 11 juin dernier, Geoffroy Roux de Bézieux était déjà arrivé en tête lors du vote, consultatif, du conseil exécutif, avec 22 voix. Au tout début de cette campagne (atypique), ils furent 9 candidats à obtenir le nombre suffisant de parrainages. Et nombreux sont ceux qui s'étaient ralliés à la candidature de Roux de Bézieux, en l'occurrence Jean-Charles Simon, ancien DG du Medef (le premier à le soutenir), mais aussi Dominique Carlac'h et Patrick Martin, du Medef Auvergne Rhône-Alpes.

Lire aussi : Élection du Medef : Roux de Bézieux vire en tête dans la dernière ligne droite

Deux profils différents

Les électeurs avaient le choix entre deux profils radicalement différents : l'un, Geoffroy Roux de Bézieux, est un créateur d'entreprise récidiviste, qui a fait fortune dans le domaine des télécoms. Diplômé de l'Essec, vice-président du Medef chargé de la fiscalité et du numérique, il est aujourd'hui patron de Notus Technologies, un groupe qui investit dans des startup et des PME, et affiche l'ambition d'incarner un patronat "moderne", capable de "renouveler" l'organisation patronale, dont l'image est très dégradée dans l'opinion publique.

L'autre, Alexandre Saubot, avait un profil un peu plus traditionnel, plus social aussi : polytechnicien, patron du groupe industriel familial Haulotte, il s'était illustré en étant le négociateur social du Medef et promettait, s'il était élu, de "réconcilier la France et l'entreprise".

(avec AFP)