Impôts : le Medef veut repousser le prélèvement à la source

Par latribune.fr  |   |  175  mots
Le projet de réforme gouvernemental propose que l'impôt soit prélevé par l'employeur, sur la base d'un taux d'imposition calculé et transmis par l'administration fiscale.
L'organisation patronale a demandé à Michel Sapin que le prélèvement à la source entre en vigueur le 1er janvier 2019, plutôt que le 1er janvier 2018. Le Medef juge que les entreprises ont besoin de plus de temps pour adopter un dispositif qui va créer de la "complexité".

Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef chargé des questions économiques, demande au gouvernement de "repousser d'un an, au 1er janvier 2019", l'entrée en vigueur du prélèvement à la source, dans un entretien au Figaro de samedi.

Le projet gouvernemental, qui prévoit que l'impôt soit collecté par les employeurs, "va créer de la complexité pour les entreprises", déplore le responsable patronal qui juge "qu'il n'est pas raisonnable de mettre en place à marche forcée ce prélèvement au 1er janvier 2018", comme le stipule le projet.

Une expérimentation à grande échelle

"Nous avons donc formellement demandé à Michel Sapin (ministre des Finances, NDLR) de repousser d'un an, au 1er janvier 2019, son entrée en vigueur, ainsi qu'une expérimentation à grande échelle".

Le projet de réforme gouvernemental, présenté le 16 mars par le ministre des Finances Michel Sapin et qui sera soumis au Parlement en juin, propose que l'impôt soit prélevé par l'employeur, sur la base d'un taux d'imposition calculé et transmis par l'administration fiscale.

(Avec AFP)