L'ancien ministre et syndicaliste Jacques Chérèque est mort

Par latribune.fr  |   |  350  mots
Jacques Chérèque, ancien secrétaire général adjoint de la CFDT et qui fut membre du gouvernement de Michel Rocard, est mort a 89 ans.
Jacques Chérèque, ancien secrétaire général adjoint de la CFDT et qui fut membre du gouvernement de Michel Rocard, est mort a 89 ans, a annoncé dimanche la CFDT, qui a salué un "grand militant" dans un communiqué.

"Jacques Chérèque, un homme remarquable et un syndicaliste authentique, nous a quittés. La CFDT est une nouvelle fois en deuil en 2017", a twitté son secrétaire général Laurent Berger. Jacques Chérèque, ancien secrétaire général adjoint de la CFDT et qui fut membre du gouvernement de Michel Rocard, est mort a 89 ans, a annoncé dimanche la CFDT. Son fils, François Chérèque, ancien secrétaire général de la CFDT, était décédé le 2 janvier dernier.

Mobilisé pour le redéploiement industriel en Lorraine

Né à Dijon le 9 septembre 1928, Jacques Chérèque était entré dans la vie active en 1949 comme ouvrier spécialisé aux aciéries de Pompey (Meurthe-et-Moselle).

Il était devenu secrétaire général de la CFDT Métallurgie en 1971, avant d'accéder en 1979 au poste de secrétaire général adjoint de la confédération, aux côtés d'Edmond Maire. Son action avait aussi été saluée en tant que préfet délégué pour le redéploiement industriel en Lorraine, fonction à laquelle il est nommé en 1984.

Ministre de Michel Rocard

Il avait ensuite été ministre délégué, chargé de l'Aménagement du territoire et des reconversions de mai 1988 à mai 1991 dans les premier et second gouvernements Rocard, et conseiller général (PS) de Meurthe-et-Moselle, dans le canton de Pompey, de 1988 à 1992.

"La Confédération CFDT, la Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie CFDT, la CFDT-Lorraine et la CFDT Grand Est saluent un grand militant, un grand syndicaliste, profondément attaché à l'industrie et au territoire", selon le communiqué de la CFDT, qui note aussi dans son communiqué qu'il avait joué "un rôle clé dans des conflits symboliques tel que LIP en 1973".

"La CFDT salue un grand militant qui a eu le cran de comprendre que l'avenir de la région Lorraine pouvait passer par une fermeture d'usine, à condition que l'on sache anticiper, reconvertir et bien sûr se battre, parfois dans l'adversité syndicale totale, même violente", salue le syndicat.