L'enseigne de mode Tati en cessation de paiement

Par latribune.fr  |   |  251  mots
La célèbre enseigne du quartier Barbès est en grande difficulté.
L'enseigne de mode à bas prix Tati a été déclarée vendredi en cessation de paiement, ouvrant la voie à une procédure de redressement judiciaire.

L'enseigne de mode à bas prix Tati a été déclarée vendredi en cessation de paiement, ouvrant la voie à une procédure de redressement judiciaire, a-t-on appris samedi auprès de la direction.

"J'ai déclaré hier la cessation de paiement des sociétés du pôle Agora qui comprend la marque Tati", a déclaré à l'AFP Michel Resseguier, le dirigeant d'Agora Distribution, qui regroupe Tati et les autres enseignes à bas prix du groupe Eram. Une procédure de redressement judiciaire pourra donc être ouverte dans la foulée.

Fondée en 1948 par Jules Ouaki, Tati avait été reprise par Eram en 2007. L'entreprise, en difficulté depuis plusieurs années, a été mis en vente par ce même groupe en février. L'enseigne emploie plus de 1.700 personnes et exploite 130 magasins.

Ginestet se positionne pour racheter Tati

La direction du groupe a reçu une demi-douzaine de marques d'intérêt pour la reprise de Tati, parmi lesquelles une offre ferme du dirigeant-fondateur de Gifi, spécialisé dans la décoration à petit prix, Philippe Ginestet.

Malgré une stratégie de diversification de son offre et une internationalisation, Tati a enregistré l'an dernier des ventes en recul et un résultat déficitaire, selon Agora Distribution.

Cette décision est un nouveau signal inquiétant pour le secteur du textile Français, trois jours après la liquidation judiciaire de l'enseigne Mim prononcée par le tribunal de Bobigny.

Lire aussi : Habillement : cinq choses à savoir sur la liquidation de Mim

(avec AFP)