Nouvelle baisse du coût du travail à l'étude dès janvier, selon Le Maire

Par latribune.fr  |   |  265  mots
Le CNI va travailler dès janvier 2018 sur un allégement des charges sur les emplois qualifiés, avant de transmettre ses conclusions au ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Après la réduction des cotisations sur les bas salaires, le gouvernement planche sur une réduction du coût du travail au-delà de 2,5 smic.

Le Conseil national de l'industrie (CNI) examinera dès janvier la possibilité de réduire les cotisations sociales au-delà de 2,5 smic, a fait savoir samedi le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Cette instance consultative transmettra ensuite ses propositions à Bercy puis le Premier ministre et le président trancheront en fonction de l'état des finances publiques, a précisé Bruno Le Maire.

"Nous ne sommes pas encore suffisamment compétitifs, notamment par rapport à nos voisins allemands", a-t-il justifié sur France Inter. "Je considère qu'il faut ouvrir ce débat sur les allègements de charges au-dessus de 2,5 smic."

Lundi, le Premier ministre Edouard Philippe s'est dit prêt à baisser davantage le coût du travail en jouant sur les cotisations sociales, mais seulement lorsque les comptes publics auront été redressés.

Alléger le coût du travail pour les emplois qualifiés

La question se présente "tout de suite", selon le ministre de l'Economie. "Le Conseil national de l'industrie, dès janvier 2018, va travailler sur cet allègement des charges au-dessus de 2,5 smic, me fera des propositions et ensuite le Premier ministre et le président de la République arbitreront en fonction de la réalité budgétaire de notre pays."

Cette mesure permettrait d'alléger le coût du travail pour les emplois les plus qualifiés, notamment dans l'industrie. Les plus bas salaires bénéficient déjà de baisses de cotisations patronales.

Lire aussi : La baisse des cotisations se fera en deux temps en 2018, pas la hausse de la CSG

(avec Reuters)