Loi Travail : 100.000 personnes manifestent à Paris selon la CGT

Par latribune.fr  |   |  290  mots
Au cours de la manifestation, neuf personnes ont été interpellées pour port d'arme prohibé.
La police fait quant à elle état de 12.000 manifestants. Lors de la manifestation de mardi, 55.000 personnes étaient descendues dans la rue, selon les syndicats.

Les syndicats se réjouissent. A Paris, la manifestation contre le projet de loi travail rassemblait 100.000 personnes jeudi après-midi, estime la CGT. Or, le précédent défilé dans les rues de la capitale mardi à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, FIDL et UNL, avait mobilisé 55.000 personnes selon la même organisation.

La police pour sa part fait état de 13.000 à 14.000 manifestants jeudi et 12.000 mardi.

Un appel à poursuivre la mobilisation

En France, selon la CGT, "près de 400.000 personnes" ont manifesté, "près du double de mardi dernier", "des dizaines de milliers d'autres" ayant participé à des barrages et piquets de grève.

La précédente journée de mobilisation de mardi avait réuni 68.000 personnes selon la police, 220.000 selon le syndicat qui, dans un communiqué, appelle à "poursuivre la mobilisation" et interpelle Manuel Valls:

"Et le Premier ministre ose parler d'essoufflement !"

Pas d'incidents graves

La manifestation parisienne est partie de la place de la Nation peu avant 14h30 et a commencé à arriver Place d'Italie vers 16h30. Le parcours parisien était sous haute surveillance de la police et encadré par des services d'ordre syndicaux non armés. D'incidents graves n'ont toutefois pas été rapportés.

Quelques jets de pierre et tirs de gaz lacrymogènes, notamment près de l'arrivée, boulevard de l'Hôpital (XIIIe arrt), ont néanmoins été relevés. Quelques publicités et agences bancaires ont également subi des dégradations, selon des journalistes de l'AFP. Au cours de la manifestation, neuf personnes ont été interpellées pour port d'arme prohibé et des jets de projectiles épars ont été constatés, a poursuivi la Préfecture de police.

(Avec AFP)