"Nous devons continuer à réformer. Il n'y aura pas de pause" (Manuel Valls)

Par latribune.fr  |   |  517  mots
Le Premier ministre a aussi assuré que le gouvernement allait "réussir", notamment en engageant "le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, première étape d'une modernisation de notre imposition" (Manuel Valls)
Manuel Valls a assuré samedi que son gouvernement devait "continuer à réformer", promettant le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu et assurant qu'il prendrait "ses responsabilités" face au patronat, devant le congrès du PS.

Manuel Valls a assuré samedi que son gouvernement devait "continuer à réformer", promettant le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu et assurant qu'il prendrait "ses responsabilités" face au patronat, devant le congrès du PS. "Nous devons continuer à réformer. Il n'y aura pas de pause", a-t-il dit. Ce "pour amplifier encore la croissance. Pour plus d'emplois", a poursuivi le Premier ministre, assurant que "faire baisser le chômage (...) c'est l'engagement du Président de la République. Et nous le tiendrons !".

Le gouvernement prendra ses responsabilités sur le Pacte de responsabilité si le patronat ne respecte pas ses engagements en contrepartie des aides publiques accordées aux entreprises, a-t-il aussi souligné. "Nous attendons qu'ils tiennent leurs engagements", a prévenu le Premier ministre. Faisant valoir que l'évaluation de cette mesure phare du quinquennat approchait, il a ajouté : "chacun prendra ses responsabilités, et le gouvernement prendra les siennes!".

Pas le droit de faiblir

Le Premier ministre a aussi assuré que le gouvernement allait "réussir", notamment en engageant "le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, première étape d'une modernisation de notre imposition", une des propositions faisant l'objet de toutes les orientations politiques déposées lors de ce congrès.

"Etre de gauche, ce n'est pas faire le choix de la facilité", a-t-il jugé, lançant: "nous n'avons pas le droit de faiblir" mais assurant que "la gauche, c'est un mouvement, un mouvement généreux". "Etre de gauche, c'est avancer. Jamais reculer ! La gauche, c'est progresser, et en même temps partager. La gauche, c'est élever chacun ! Alors, soyons fiers d'être de gauche", a-t-il conclu.

Travail du dimanche, Valls ne faiblit pas non plus

Manuel Valls a affirmé samedi à Poitiers que sur le travail du dimanche, "les choses ont déjà été bien discutées en première lecture à l'Assemblée nationale" et qu'il ne voyait "pas de raison de revenir là-dessus". A-t-il l'intention de recourir à nouveau à l'article 49-3 pour faire passer la loi sur la croissance et l'activité d'Emmanuel Macron, qui revient lundi en commission à l'Assemblée? "Nous verrons bien !", a répondu le Premier ministre, interrogé par la presse en marge du congrès du PS, répétant : "nous verrons bien quel est le moyen de faire passer vite ce texte".

"Je crois que les choses ont déjà été bien discutées en première lecture à l'Assemblée nationale, bien avancées, pas de raison de revenir la-dessus", a-t-il affirmé à la question de savoir si des choses pouvaient être modifiées sur le travail du dimanche. Le Sénat est allé plus loin que l'Assemblée nationale sur le dispositif élargissant le travail dominical. Les sénateurs ont autorisé les magasins de biens culturels à déroger à la règle du repos dominical "en attribuant le repos hebdomadaire par roulement", ce qui revient à les autoriser à ouvrir 52 dimanches par an. Le gouvernement ne s'y était pas opposé. Ils ont aussi exonéré les entreprises de moins de 11 salariés de la plupart des contreparties au travail dominical.