Plus de 500.000 d'euros pour la cagnotte de grève de la CGT

Par latribune.fr  |   |  318  mots
Près de 8.622 donateurs ont contribué à la cagnotte, selon la CGT.
Cette "caisse de grève" qui totalise désormais près d'un demi-million d'euros a été lancée le 24 mai au moment des premiers appels à des grèves reconductibles dans les raffineries. Elle est destinée à soutenir les salariés en grève, syndiqués ou non.

En vingt jours, elle a doublé de taille. La cagnotte ouverte fin mai par la CGT pour aider les salariés impliqués dans des grèves reconductibles contre la loi Travail portée par la ministre Myriam El Khomri, a dépassé le demi-million d'euros, a annoncé lundi le syndicat.

"501.753 euros: c'est la somme exacte collectée en un mois pour venir en aide aux salarié(e)s en grève reconductible pour le retrait de la loi travail", déclare dans un communiqué la fédération Info'com de la CGT, à l'origine de l'initiative avec les sections CGT d'Air France, Goodyear et SIP (imprimerie de la presse).

Sur cette somme, "près de 250.000 euros ont été versés ou sont en cours de versement", précise la CGT Info'com. La majeure partie a été versée en ligne, soit 396.020,75 euros. Le reste a été remis par chèque ou liquide.

Près de 9.000 donateurs

Quelque 8.622 donateurs ont contribué à la cagnotte, selon la CGT : parmi eux, 8.542 citoyens, 75 organisations CGT, mais aussi des syndicats liés à Sud et la FSU, le Parti de Gauche (PG) et des sections du Parti communiste (PCF) et du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

"De mémoire de militant, jamais une caisse de syndicats n'avait recueilli autant de dons en si peu de temps", écrit la CGT Info'com.

Cette "caisse de grève" a été lancée le 24 mai au moment des premiers appels à des grèves reconductibles dans les raffineries. Elle est destinée à soutenir les salariés en grève, qu'ils soient syndiqués à la CGT, dans une autre centrale, ou non-syndiqués. Ils peuvent bénéficier d'une indemnité moyenne de 30 à 50 euros par jour de grève. "Il ne s'agit pas de compenser le salaire d'une journée de travail", a toutefois souligné par le passé Romain Altmann, secrétaire général de la fédération Info'com.

(avec AFP)